j'ai repris pour la enième fois ce récit extraordinaire décrivant un monde que nous ne pouvons connaître que par la lecture ou la contemplation de photos jaunies.
"Du côté de chez Swann" commence par cette célèbre phrase:
"Longtemps, je me suis couché de bonne heure."
Le narrateur nous raconte ses angoises lorsqu'il était obligé de se coucher, sans que sa mère puisse venir l'embrasser, alors qu'il était déjà aliter, parce que quelque invité avait retenu, sur demande du père, tous les adultes en bas dans le jardin ou au salon.
Tous nous avons probablement entendu parler des "madeleines de Proust". petit bout de madeleine que Léonie, tante de Proust, lui offrait après l'avoir trempée dans un thé ou une infusion de tilleul le dimanche matin (après la messe). C'est le goût de ce petit morceau de madeleine qui est apparu d'un coup comme un souvenir.
Certaines phrases sont longues, mais le vocabulaire est beau et la construction du texte magnifique. Un seul défaut a cette longue recherche du temps qui passe et a passé, c'est qu'il faut disposer de beaucoup de temps pour lire cette oeuvre.