Les publications sur internet.

Après la lecture du dernier message de Spermologos sur le sujet Y a-t-il une vie après le jéhovisme je voulais porter à votre connaissance que l'on peut trouver les dernières Tour de Garde d'étude sur internet.
www.jw.org

il s'agit du site officiel.

Salut LCT,

J'ai du mal à suivre, excuse-moi... A quel message ce fil répond-il?

Spermologos disait qu'Internet changeait bien des choses. C'est pour celà que je tenais à signaler que même l'organisation se met à utiliser internet pour la difusion de ses périodiques, même ceux d'étude.

Selon la Watchtower, internet est mauvais. Mais cela n'empêche pas la Watchtower de diffuser du contenu sur internet. "Faites ce que dit, pas ce que je fais!", encore une fois...

Ma remarque (sur le fil https://etrechretien.1fr1.net/t646-que-faire-de-sa-vie-apres-le-jehovisme 31.8 à 21h53) concernait l'incidence des "réseaux sociaux" dits "virtuels" (y compris les forums de discussion) sur le besoin de socialisation "physique". C'est de cela, si j'ai bien suivi, que la Watchtower se méfie comme de la peste (non seulement des forums où les TdJ risquent de rentrer en contact avec des "apostats", mais même des forums réservés aux TdJ). La mise à disposition des contenus des publications sur l'internet (Sherlock nous avait déjà signalé le lien dans la discussion sur 607) me semble être d'une toute autre nature, et pas vraiment contradictoire (à ceci près peut-être que cela contribue à "dédiaboliser" l'internet en soi aux yeux des TdJ les plus pusillanimes).

Le plus drôle de l'histoire c'est que certains Témoins sont admiratifs sur la nouvelle façon de mettre à disposition des personnes la nourriture spirituelle; comparant ce moyen moderne aux premiers livres remplaçant les roluleaux peu pratiques.

Mais ces mêmes personnes semblent olublier que tous les moyens quelqu'ils soient peuvent se retourner contre ceux qui les emploient. Mais ceci est une autre histoire.

Ce que je trouve frappant ici (vu de l'extérieur, bien sûr), c'est le décalage entre ça et la perpétuation de techniques de communication ou d'endoctrinement archaïques (le porte à porte, surtout, mais aussi le mode d'"étude" avec réunion physique, lecture à haute voix, questions, réponses, feuilletage de bible) qui ne se justifie absolument plus par un quelconque souci d'utilité et d'efficacité, et qui devient d'autant plus rituel.

A ce propos, lorsque mon frère m'avait proposé d'étudier la Bible avec un ancien (car lui ne voulait pas étudier avec moi), je lui avais rétorqué que j'étais d'accord, mais que je voulais le faire uniquement par mail. Je me suis bien sûr heurté à un refus catégorique...

Pourquoi n’est-​il pas permis de poster des publications éditées par les Témoins de Jéhovah sur un site web personnel ou sur des médias sociaux ?

Il est interdit de poster nos publications sur des sites web personnels ou commerciaux.

Tous les contenus de nos sites sont protégés par le droit d’auteur *. Des apostats et d’autres opposants utilisent nos publications sur leurs sites pour essayer d’y attirer entre autres des Témoins de Jéhovah. Le but de ces sites est de faire naître des doutes chez les lecteurs (Ps. 26:4 ; Prov. 22:5). Certains encore utilisent des contenus de nos publications ou notre logo jw.org dans des publicités, sur des produits destinés à être vendus ou sur des applications pour appareils mobiles. En défendant nos droits d’auteur et nos marques déposées, nous nous assurons une base légale pour empêcher de tels abus (Prov. 27:12). Mais que risque-​t-​il de se passer si nous laissons faire ceux qui postent nos  contenus sur d’autres sites ou utilisent la marque jw.org pour vendre des produits, même si ce sont des frères ? Les tribunaux risquent de ne pas soutenir nos démarches visant à décourager des opposants et des entreprises commerciales de commettre de tels abus.

Télécharger nos publications depuis un autre site que jw.org comporte un risque. C’est uniquement à « l’esclave fidèle et avisé » que Jéhovah a confié la responsabilité de fournir la nourriture spirituelle (Mat. 24:45). Pour cela, cet « esclave » utilise seulement les sites officiels suivants : www.jw.org, tv.jw.org et wol.jw.org. Et nous n’avons que trois applications officielles pour appareils mobiles : JW Language, JW Library et JW Library Sign Language. Nous pouvons être sûrs que ces outils ne contiennent aucune publicité et qu’ils ne sont pas contaminés par le monde de Satan. Par contre, si la nourriture spirituelle passe par un autre canal, rien ne garantit qu’elle n’a pas été modifiée ou contaminée (Ps. 18:26 ; 19:.

De plus, poster nos publications sur des sites où on peut mettre des commentaires donne l’occasion aux apostats et à d’autres opposants d’inciter les gens à se méfier de l’organisation de Jéhovah. Certains frères se sont laissé entraîner dans des débats et ont ainsi sali le nom de Jéhovah. Un forum en ligne n’est pas un endroit approprié pour « instrui[re] avec douceur ceux qui ne sont pas disposés favorablement » (2 Tim. 2:23-25 ; 1 Tim. 6:3-5). Nous avons aussi constaté que de faux sites et comptes de médias sociaux ont été créés au nom de l’organisation, du Collège central ou de ses membres. En fait, aucun membre du Collège central n’utilise de page web personnelle ni n’est présent sur un quelconque média social.



https://www.jw.org/fr/publications/revues/tour-de-garde-etude-avril-2018/publications-sites-web-personnels/

Par-delà la tactique d'intimidation qui est en elle-même assez révélatrice de l'esprit de la maison, il existe une législation et une jurisprudence américaines du fair use (usage équitable ou légitime) qui autorise la reproduction partielle d'un texte à fins d'illustration, d'étude ou de discussion. Sous réserve de son interprétation juridique (que je ne connais pas précisément) et de ses traductions ou équivalences dans les différents droits (européens p. ex.), il me semble que ça aboutit à ce paradoxe que plus un texte sera commenté, analysé, discuté et critiqué, moins son utilisation sera contestable devant un tribunal. Autrement dit: il est plus facile pour la Watch de faire obstacle à la reproduction à l'identique de ses textes par ses propres adeptes qu'à leur utilisation polémique par ses adversaires.

Voir p. ex. ici et là.