communion et cène

Bonsoir,
 
Baptisée catholique en tant que nourrisson je n'ai pas le droit de communier dans cette église qui ne catéchise ni ne confirme les adultes.
Cependant je peux communier chez les protestants lors de la cène.
 
Qui m'explique?
 
Merci.

L'église catholique enseigne le catéchisme aux adultes lorsque ceux-ci proviennent d'une autre confession et désirent devenir catholique. Pour des catholiques qui n'ont pas suivi enfant le catéchisme, ni pris leur première communion l'affaire se complique.
Il faudrait trouver un prêtre compréhensif qui accepterait de vous enseigner ou vous dirigerait vers une autorité ecclésiale susceptible de vous aider.

Les protestants sont beaucoup plus ouverts et certains pasteurs acceptent qu'une personne baptisée catholique puisse prendre part à la cène.

Il y a une différence d'approche quant à la communion chez les catholiques et la cène chez les protestants.
Catholiques:

Citation :

Dans l'Église catholique, la Cène est célébrée à nouveau par les fidèles chaque dimanche au cours de la messe, plus particulièrement lors de la communion, dans la deuxième partie de la messe. L'Église célèbre une Cène perpétuelle dans laquelle le Christ est réellement présent dans le Saint-Sacrifice. Le Christ se présente à chaque consécration en médicament pour la vie éternelle.

Protestants:

Citation :

Chez les protestants, l'appellation sainte cène souligne l'importance symbolique du repas pascal. Cette interprétation remonte à Jean Calvin dans son Institution de la religion chrétienne.  

citations tirées de Wikipédia (cène)

Oui il n'y pas de curé compréhensif il faut croire puisque dans la cité du sacré coeur de Jésus aucun curé ne dispense le KT ni ne confirme les adultes!

Je précise que le diocèse non plus n'accompagne pas(je ne peux pas délivrer de messages privés étant nouvelle sur le forum)

donc qui?

Est-ce que tu désires participer à la communion au sein de l'église catholique?

je désire participer à la vie de l'église qui m'accueillera et aucune n'accueille!hormis les réformés sans pasteur donc démunis car pas de KT ni de profession de foi!

Confinement : les questions que pose « l’eucharistie sur demande »
 
 Depuis la suspension des offices le mardi 3 novembre, des fidèles catholiques sollicitent leurs prêtres pour accéder à l’eucharistie de manière individuelle, en dehors de la messe. Le père Cédric Burgun, directeur au séminaire des Carmes à Paris et vice-doyen de la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris, revient les questions que cette pratique soulève.
 
La Croix : Des fidèles sollicitent le sacrement de l’eucharistie à titre individuel, en dehors de la messe. Dans quel cadre cela peut-il se faire ?
P. Cédric Burgun : Le droit canonique motive la distribution des sacrements hors de la messe par « un juste motif » ou « une cause grave » qui empêcherait de les recevoir pendant une célébration. C’est intéressant car cela renvoie à la notion de discernement du fidèle et celle du pasteur sur la juste opportunité de donner et de recevoir ce sacrement dans ces conditions extraordinaires. Attention à ne pas vouloir figer des règles trop strictes et trop générales sur cette pratique, quand le droit canonique lui-même ne l’a pas fait.
De ce point de vue, ceux qui se font les avocats de la distribution de l’hostie à titre individuel, et ceux qui s’en font les pourfendeurs, en se lançant des anathèmes à la figure, sont un peu désolants.
La messe est-elle le moment le plus idoine pour recevoir l’eucharistie ? Si oui, pour quelles raisons ?
P. C. B. : Le magistère insiste sur le fait que la participation la plus parfaite à l’eucharistie s’accomplit pendant la messe. Il y a deux raisons à cela. Il y a d’abord un enjeu de signification. La messe permet, par son déroulement et sa liturgie, une meilleure compréhension du sacrifice de la croix, perpétué dans l’eucharistie, notamment grâce à la liturgie pénitentielle et celle de la parole. Tout cela nous prépare et nous emmène vers le mystère de la croix et de la résurrection. Deuxième raison : l’aspect communautaire de l’eucharistie. La célébration des sacrements est, par nature, communautaire ; on ne célèbre jamais seul. https://www.la-croix.com/Religion/Confinement-questions-pose-leucharistie-demande-2020-11-16-1201124811

C'est la version catho du "click'n collect" (le calque "clique et collecte" -- je l'ai vu écrit ainsi -- paraîtrait, pour le coup, doublement adapté) ?

Si l'on revient au sacrement-mystère paulinien (sacramentum et mysterium, respectivement traduction et transcription de mustèrion) et à son "admirable commerce" (comme plaisantait un prêtre facétieux, en référence aux commerces essentiels ou non et à l'admirabile commercium de la liturgie: merveilleux échange), c'est toujours la même antinomie (le moteur à deux temps) qui se dépasse, se déplace et se propage: entre Dieu et l'homme en Christ, entre le Christ et les apôtres, entre les apôtres ou le prêtre et les fidèles, entre les uns et les autres, entre le donateur et le récepteur, entre l'individu et la communauté. Qui en fin de compte dit "c'est mon corps" et "c'est mon sang", qui consomme et qui est consommé, voilà les questions à ne pas poser...

La dimension communautaire de la communion (comme son nom l'indique) ne fait aucun doute: c'est déjà, selon toute vraisemblance, le sens de "discerner le corps" en 1 Corinthiens 11, cf. le chapitre suivant; mais pour cette raison même elle ne paraît pas logiquement opposable à une "communion privée": l'isolé qui "communie" réaffirme son appartenance au Christ et à tout son corps ecclésial; et symétriquement l'assemblée ne "communie" qu'avec ses absents et ses morts (communio sanctorum, communion des saints): le mystère ou sacrement, c'est du "virtuel" avant la lettre, en un "temps réel" ou surréel qui totalise tous les lieux et tous les temps, dans l'horizon du dieu-tout-en-tous.