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 Une recherche intéresante à propos de Noël

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le chapelier toqué

le chapelier toqué


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MessageSujet: Une recherche intéresante à propos de Noël   Une recherche intéresante à propos de Noël Icon_minitimeJeu 26 Déc 2013, 21:45

Reference: http://www.biblicalarchaeology.org/daily/biblical-topics/new-testament/how-december-25-became-christmas/?mqsc=E3707957&utm_source=WhatCountsEmail&utm_medium=BHDDailyNewsletter&utm_campaign=E3BD25
Author: Warden and President of Trinity College at the University of Melbourne, Australia, Andrew McGowan ’s work on early Christianity includes God in Early Christian Thought (Brill, 2009) and Ascetic Eucharists: Food and Drink in Early Christian Ritual Meals (Oxford, 1999).
How December 25 Became Christmas
Andrew McGowan • 12/07/2012  

Le 25 décembre, les chrétiens du monde entier seront réuniront pour célébrer la naissance de Jésus. Cette fête sera caractérisée par des chansons joyeuses, il y aura également des liturgies spéciales, des cadeaux joliment emballés, des repas festifs —, au moins dans l'hémisphère Nord. Mais quelle est l’origine de la fête de Noël ? Comment le 25 décembre est-il devenu l'anniversaire de Jésus ?

La Bible n’offre que peu d'indices : ni les Evangiles ni le livre des Actes ne mentionnent de célébrations de la Nativité de Jésus ; la date n'est pas indiquée, même pas la mention de l'année. La référence biblique de bergers paissant leurs troupeaux pendant la nuit, lorsqu’ ils entendent la nouvelle de la naissance de Jésus (Luc 2:Cool pourrait suggérer l'agnelage de printemps ; les moutons sont vraisemblablement tenus à l’intérieur durant le mois de décembre souvent froid. Pourtant la plupart des spécialistes conseillent de considérer avec prudence  un tel détail aussi précis mais accidentel d'un récit dont l’objet est théologique et non basé sur une date réelle.

L’examen de preuve postbiblique du premier et du second siècle est tout aussi peu convaincant : il n'y a aucune mention des célébrations de la naissance dans les écrits des premiers écrivains chrétiens comme Irénée (~0.1 c.) ou de Tertullien (c. 160–225). Origène d'Alexandrie (c. 165–264) va jusqu'à se moquer des célébrations romaines d'anniversaires de naissance, les considérant comme des pratiques « païennes » — démontrant fortement que la naissance de Jésus ne donnait pas lieu à des festivités similaires en ces lieux et de son temps. 1 Autant que nous pouvons dire, Noël a été fêté pas du tout à ce stade. Nous pouvons dire que d’aussi loin que nous remontons, Noël n’était pas célébré du tout.

Ces faits offrent un contraste important par rapport aux très anciennes traditions entourant les derniers jours de Jésus. Chacun des quatre évangiles fournit des informations détaillées sur le moment de la mort de Jésus. Selon Jean, Jésus est crucifié comme les agneaux de la Pâque sont sacrifiés. Cela serait survenu le 14 du mois hébreu de Nisan, juste avant le commencement de la fête juive au coucher du soleil (considéré comme le début de la 15e journée parce que dans le calendrier hébraïque, les jours commencent au coucher du soleil). Cependant, selon Matthieu, Marc et Luc, la dernière Cène s’est tenue après le coucher du soleil, au début du 15e. Jésus est crucifié le lendemain matin, soit encore, le 15.  

La fête de Pâques s’est plus rapidement imposée que Noël, car il s’agissait de la réinterprétation progressive de la Pâque juive au profit de la passion de Jésus. On pourrait même trouver trace de son observance dans le Nouveau Testament (1 Corinthiens 5:7–8: « notre agneau pascal, Christ, a été sacrifié. C'est pourquoi célébrons la fête...") ; C'était certainement une fête typiquement chrétienne au deuxième siècle après JC, puisque selon le texte apocryphe connu comme L'Epître des apôtres Jésus a instruit ses disciples à « gardez le souvenir de m mort, qui est la Pâque».

Le ministère de Jésus, ses miracles, sa passion et sa résurrection étaient souvent des sujets plus intéressants pour les écrivains chrétiens du premier - et du début du deuxième siècle de notre ère. Mais au fil du temps, les origines de Jésus ont commencé à devenir un sujet de préoccupation de plus en plus importante. Cela transparait déjà dans le Nouveau Testament. Les premiers écrits — de Paul et de Marc — ne font aucune mention de la naissance de Jésus. Les évangiles de Matthieu et de Luc fournissent des comptes rendus bien connus, mais différents l’un de l’autre de l'événement — tout en ne spécifiant aucune date.

Au deuxième siècle de notre ère, les nombreux détails sur la naissance et l'enfance de Jésus sont étroitement liés aux écrits apocryphes comme l'Histoire de l’enfance de Jésus, l’Évangile de Thomas et le Protévangile de Jacques. Ces textes fournissent les noms des grands-parents de Jésus des détails de son éducation — mais pas la date de sa naissance.
Enfin, aux environ de l’an 200 après JC, un enseignant chrétien d’Egypte mentionne la date de naissance de Jésus. Selon Clément d'Alexandrie, plusieurs dates différentes sont proposées par divers groupes chrétiens.

De façon surprenante contrairement à ce que l’on pourrait penser, Clément ne mentionne pas du tout le 25 décembre. Clément écrit: « Certains ont déterminé non seulement l'année de naissance de notre Seigneur, mais aussi le jour ; et ils disent qu'elle a eu lieu dans la 28ème année d'Auguste et le 25e jour du [mois égyptien] Pachon [ le 20 mai de notre calendrier]... Et à propos de sa passion, certains disent, avec une très grande précision, qu'elle a eu lieu dans la 16e année de Tibère, le 25 de Phamenoth [21 mars] ; et d'autres le 25 de Pharmuthi [21 avril] et enfin d'autres disent que c’est le 19ème jour de Pharmuthi [15 avril] que le Sauveur a souffert. En outre, certains disent qu'il est né sur le 24e ou 25e de Pharmuthi [20 ou le 21 avril]."  

Il y avait non seulement beaucoup d’incertitude quant à cette date, mais aussi un grand intérêt pour déterminer la date exact de la naissance de Jésus à la fin du 2e siècle. Cependant, nous trouvons, au quatrième siècle, des références concernant deux dates qui ont été largement reconnues — et dorénavant célébrées également — comme celles de l'anniversaire de Jésus : soit, le 25 décembre pour l'Empire romain d'Occident, et le 6 janvier pour l’orient (notamment en Égypte et en Asie mineure). L'Église arménienne moderne continue de fêter Noël le 6 janvier ; pour la plupart des chrétiens, toutefois, le 25 décembre prévaudrait, tandis que le 6 janvier, par la suite, allait être devenir la fête de l'Epiphanie, commémorant l'arrivée des rois mages à Bethléem. La période s’étendant entre ces 2 dates devenant plus tard « les douze jours de Noël ».

La plus ancienne mention du 25 décembre comme date anniversaire de la naissance de Jésus provient d'un almanach romain, datant du milieu du quatrième siècle, répertoriant les dates de décès des différents évêques chrétiens et martyrs. La première date dans la liste, le 25 décembre, est consignée comme suit : natus Christus in Betleem Judeae: "Le Christ est né à Bethléem de Judée."  Aux environs de 400 C.E., Augustin d'Hippone mentionne un groupe chrétien dissident local, les donatistes, qui apparemment célèbrent la fête de Noël le 25 décembre, mais a refusé de célébrer l'Epiphanie le 6 janvier, la considérant comme une innovation. Puisque le groupe donatiste a émergé au moment de la persécution sous Dioclétien en 312 de notre ère et est ensuite restés obstinément attaché aux pratiques du moment, ils semblent représenter une ancienne tradition chrétienne nord-africaine.
En Orient, le 6 janvier ne célébrait pas d’abord les mages seuls, mais considérait que Noël faisait partie de la même célébration.

Ainsi, c’est près de 300 ans après la naissance de Jésus, que nous trouvons enfin des personnes observant sa naissance en plein hiver. Mais comment le choix s’est-il porté sur les dates du 25 décembre et du 6 janvier ?

Il existe aujourd'hui plusieurs théories : une extrêmement populaire, les autres moins connues en dehors des cercles spécialisés (bien que plus anciennes).  

La plus racoleuses des théories sur les origines de la date de Noël, c'est qu'elle a été empruntée à des célébrations païennes. Les Romains avaient leur festival du milieu de l'hiver, fin décembre, les Saturnales ; les peuples barbares du Nord et Europe occidentale ont célébré des fêtes eux-aussi  au même moment. Et enfin cerise sur le gâteau en 274 de notre ère, l'empereur romain Aurélien a créé une fête en l’honneur du soleil : Sol Invictus (soleil invaincu), le 25 décembre. Noël, ne serait donc, selon certains, qu’une récupération de ces fêtes païennes solaires. Selon cette théorie, les premiers chrétiens ont délibérément choisi ces dates pour encourager la généralisation de Noël et du christianisme dans le monde romain : les païens seraient plus favorables à Noël si cette fête pouvait ressembler à une fête païenne et accepter le Dieu dont elle célèbre la naissance.

Malgré la popularité dont elle jouit de nos jours, cette théorie des origines de Noël pose problème. On ne trouve pas sa trace dans les anciens écrits chrétiens, d'une part. D’autre part les auteurs chrétiens de l'époque font remarquer le lien entre le solstice et la naissance de Jésus : le Père de l’église Ambrose (c. 339–397), par exemple, décrit le Christ comme le vrai soleil, qui évince les dieux déchus du vieil ordre. Mais les premiers auteurs chrétiens ne font jamais allusion à une toute récente entrée dans le calendrier ; ils ne pensent pas clairement que la date a été choisie par l'église. Ils voient plutôt la coïncidence comme un signe providentiel, comme la preuve naturelle que Dieu avait choisi Jésus parmi les faux dieux païens.

Ce n'est pas avant le XIIe siècle que l'on trouve la première suggestion disant que la célébration de la naissance que Jésus a été délibérément instaurée à la même époque que certaines fêtes païennes. Une note marginale dans un manuscrit des écrits du syriaque commentateur biblique syriaque Dionysius bar-Salibi déclare que dans l'antiquité la fête de Noël a été effectivement déplacée de 6 janvier au 25 décembre, tombant à la même date que la fête païenne de Sol Invictus. 5 C’est au cours des 18e et 19e siècles, que des érudits de la Bible, sous l'impulsion de la nouvelle étude comparative des religions, ont exploité cette idée. Ils ont fait valoir que les premiers chrétiens ne sachant pas quand Jésus était né, ils ont simplement assimilé la fête, païenne,  du solstice, pour arriver à leur fin, affirmant que cette date est bien celle marquant la naissance du Messie et qu’il convient de la célébrer en conséquence.

Des études plus récentes ont montré que bon nombre d’aspects modernes de la fête reflètent des coutumes païennes emprunté beaucoup plus tard, lors de l'expansion du christianisme en Europe septentrionale et occidentale. L'arbre de Noël, par exemple, est lié à des pratiques druidiques médiévales tardives. Cela n’a fait qu'encourager des personnes de supposer que la date, aussi, à quelque chose de païen.

Cependant, il y a des problèmes avec cette théorie populaire, comme le reconnaissent de nombreux érudits. Plus important encore, la première mention d'une date pour Noël (vers 200) et les premières célébrations que nous connaissons (c. 250-300) proviennent d’une période où les chrétiens refusaient vivement d’emprunter des traditions au caractère païen aussi évident.

Bien évidemment, certaines pratiques et croyance chrétiennes ne se sont pas formées isolément. Plusieurs éléments du culte chrétien à ses débuts— y compris les repas eucharistiques, les repas honorant les martyrs et l’art funéraire très présent au commencement du christianisme — n’auraient pas semblés inconnus aux observateurs païens. Pourtant, dans le courant des premiers siècles, la minorité chrétienne persécutée est extrêmement préoccupée à tenir ses distances avec les grandes observances religieuses païennes publiques, tels que les sacrifices, les jeux et les jours fériés. C'était encore le cas plus tard lors des persécutions violentes à l’encontre des chrétiens menées par l'empereur romain Dioclétien entre 303 et 312 de notre ère.

Le changement vint seulement après la conversion de Constantin christianisme. A partir du milieu de quatrième siècle, des chrétiens adoptent délibérément des fêtes chrétiennes en les adaptant et en les christianisant. Un célèbre promoteur de cette pratique fut le Pape Grégoire le grand qui, dans une lettre écrite en 601 C.E. à un missionnaire chrétien en Grande-Bretagne, a recommandé que les temples païens ne soient pas détruits mais convertis en églises, et que les fêtes païennes soient célébrées comme des fêtes des martyrs chrétiens.

À ce stade tardif, Noël peut bien avoir acquis quelques apparences païennes. Mais nous n'avons pas la preuve de chrétiens adoptant des fêtes païennes au troisième siècle, moment où les dates pour Noël ont été établies. Il semble donc peu probable que la date ait été simplement choisie pour correspondre avec les fêtes païennes solaires.

La fête du 25 décembre semble avoir existé avant 312 — bien avant la conversion de Constantin au moins. Comme nous l'avons vu, les chrétiens donatistes d’Afrique du Nord semblent l’avoir connue avant cette époque. En outre, entre le milieu et la fin du quatrième siècle, des dirigeants de l'église dans l'Empire d'Orient ne se sentent pas concernés par la modification de la célébration de l'anniversaire de Jésus en décembre au lieu de leur fête traditionnelle fixée au 6 janvier.  

Il existe une autre explication sur les origines de Noël célébré le 25 décembre : aussi étrange que cela puisse paraître, la clé de la datation de la naissance de Jésus peut résider dans la datation de la mort de Jésus à la Pâque. Cette explication a été tout d'abord suggérée à notre époque moderne par le savant français Louis Duchesne au début du XXe siècle et entièrement développée par l'américain Thomas Talley récemment.8 Mais ils n'étaient certainement pas les premiers à remarquer un lien entre la date traditionnelle de la mort de Jésus et celle de sa naissance.

L'enfant Jésus vole vers le bas du ciel avec une croix posée sur l’épaule gauche, ce détail de la scène de l'Annonciation du XIVe siècle du maître Bertram. La conception de Jésus comportait la promesse du salut par sa mort. Ce n'est peut-être pas un hasard si, ensuite, l'église primitive a célébré la conception de Jésus et sa mort le même jour du calendrier : le 25 mars, neuf mois jour pour jour avant le 25 décembre. Kunsthalle, Hambourg/Bridgeman Art Library, New York

Aux environs de l’an 200 de notre ère, Tertullien de Carthage a signalé, après en avoir fait le calcul que le 14 nisan (jour de crucifixion selon l’Evangile de Jean) de l’année de la mort de Jésus c correspondant au 25 mars du calendrier romain (solaire). Le 25 mars, bien sûr, neuf mois avant le 25 décembre, a été reconnu plus tard comme la fête de l'Annonciation, la commémoration de la conception de Jésus. Ainsi, Jésus, croyait-on avait été conçu et crucifié à la même date, le 25 mars, neuf mois plus tard Jésus nait le 25 décembre.

Cette idée apparaît dans un traité chrétien anonyme intitulé « sur les Solstices et les équinoxes », qui semble provenir d'Afrique du Nord et daté du IVe siècle. On peut y lire notamment: « c'est pourquoi notre Seigneur a été conçu sur la huitième des calendes d'avril au mois de mars [25 mars], c'est-à-dire le jour de la passion du Seigneur et de sa conception. Car ce jour-là, il a été conçu et de même, il a souffert. » Sur cette base, le traité place la naissance de Jésus au solstice d'hiver.

Augustin connaissait, lui-aussi, cette association. Dans Sur la Trinité (c. 399–419), il écrit: "car il [Jésus] est censé avoir été conçus le 25 mars, également jour de sa passion ; ainsi le ventre de la Vierge, dans lequel il a été conçu, où nul aucun mortel n’a été engendré, correspond à la nouvelle tombe dans laquelle il a été enterré, dans laquelle aucun homme n’a jamais reposé, ni avant lui, ni depuis. Mais il est né, selon la tradition, dès la 25 décembre."  

En Orient, également, les dates de la conception de la mort de Jésus sont liées. Mais au lieu d’utiliser le 14 Nisan du calendrier hébreu, les orientaux ont utilisé le 14 du premier mois de printemps (Artemisios) dans leur calendrier grec local — soit le 6 avril pour nous. Soit, bien sûr, neuf mois jour pour jour avant le 6 janvier — la date de Noël. Nous avons des preuves que le mois d’avril a été associé, en Orient, à la conception et à la crucifixion de Jésus. L’évêque Epiphane de Salamine a écrit que le 6 avril, « l'agneau a été enfermée dans le sein immaculé de la Sainte Vierge, lui qui a enlevé et prit ensuite, par son sacrifice, les péchés du monde pour l’éternité. »  Encore aujourd'hui, l'Église arménienne célèbre l'Annonciation au début d'avril (le 7, et non le 6) et Noël le 6 janvier.  

Ainsi, nous avons des chrétiens de deux régions différentes du monde (biblique) qui ont calculé la naissance de Jésus en partant de l’idée que sa conception et sa mort ont eu lieu le même jour (le 25 mars ou le 6 avril) obtenant deux résultats proches mais différents, soit le 25 décembre ou le 6 janvier. Relier la conception de Jésus et sa mort de cette manière peut sembler certainement étrange aux lecteurs modernes, mais elle reflète les compréhensions antiques et médiévales de l'ensemble du salut, découlant de la naissance et de la mort toutes les deux intimement liées.

Une des expressions les plus poignantes de cette croyance se trouve dans l'art chrétien. Dans nombreuses peintures de l'Annonciation de l'ange à Marie — le moment de la conception de Jésus — l’enfant Jésus est montré descendant vers le bas du ciel ou avec une petite croix ; un rappel visuel que la conception porte la promesse du salut à travers la mort de Jésus.

La notion que la création et la rédemption devraient se produire à la même période de l'année se reflète également dans la tradition juive ancienne, enregistrée dans le Talmud. Le Talmud babylonien préserve un différend entre deux rabbins du début du deuxième siècle qui partagent ce point de vue, mais en désaccord sur la date : Rabbi Eliezer déclare: « en Nisan, le monde a été créé ; en Nisan sont nés les patriarches ; à la Pâque Isaac est né... et ils [nos ancêtres] seront rachetées en Nisan dans le temps à venir. » (L'autre rabbin, Joshua, date ces événements au mois suivant, Tishri.) Ainsi, les dates de Noël et de l'Épiphanie ont pu résulter de telles réflexions théologiques chrétiennes sur ces chronologies : Jésus aurait été imaginé à la même date, il est mort, et né neuf mois plus tard.  

En fin de compte on se retrouve avec une question : pourquoi le 25 décembre est-il devenu Noë ? Nous n’avons pas de certitudes. Certains éléments de la  fête qui se sont développés à partir du quatrième siècle et ce jusqu'à l'époque moderne pourraient bien provenir de traditions païennes. Pourtant la date effective pourrait également venir plutôt du judaïsme — de la mort de Jésus à la Pâque et de la notion rabbinique que de grandes choses peuvent être attendues, encore et encore, à la même période de l'année — que du paganisme. Ainsi à propos de cette notion de cycles et du retour de la rédemption de Dieu, nous pouvons être touchés, également, au sujet de ce que les païens romains qui célébraient le Sol Invictus ainsi que beaucoup d'autres peuples depuis, avaient compris et réclamaient pour eux-mêmes.

Si vous désirez profiter des nombreuses références mentionnées dans l'article original, vous pouvez aller sur le forum JW'S

http://www.jehovahs-witness.net/watchtower/beliefs/268766/1/How-December-25-became-Xmas-day-Biblical-Archeological-Review#.Urx5A6-A3CY
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