Bonjour,
Le récit du sacrifice d'Isaac par Abraham fait ressortir la confiance qu'Abraham avait en Dieu pouvant lui pourvoir ou donner un agneau comme le suggère la réponse d'Abraham à Isaac:
"8 Abraham répondit : Que Dieu voie lui–même quel animal il aura pour holocauste, mon fils !"
répondant à la question suivante de son fils:
"7 Alors Isaac dit à Abraham, son père : Père ! Il répondit : Oui, mon fils ? Isaac reprit : Le feu et le bois sont là, mais où est l’animal pour l’holocauste ?"
Genèse 22: 8, 7
Nous ne trouvons pas trace dans ce dialogue de la notion de résurrection comme le suggère par la suite l'auteur de la lettre aux Hébreux:
17 C’est par la foi qu’Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac. C’est son fils unique qu’il offrait, lui qui avait accueilli les promesses
18 et à qui il avait été dit : C’est par Isaac que tu auras ce qui sera appelé ta descendance.
19 Il estimait que Dieu avait même le pouvoir de réveiller un mort. C’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une parabole. Hébreux 11:17-19
13 Abraham leva les yeux et vit par–derrière un bélier retenu par les cornes dans un buisson ; alors Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
14 Abraham appela ce lieu du nom d’Adonaï–Yiré (« YHWH voit »). C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui : A la montagne du SEIGNEUR, il sera vu. Genèse 22:13,14
Dans le verset 14 nous apprenons qu'Abraham donne le nom de Adonaï-Yiré au lieu de l'épisode qui l'a vu obéir à Dieu, nom que l'on peut traduire par "A la montagne du SEIGNEUR, il sera vu." et non "Dieu sauve ou Dieu ressuscite" si le patriarche avait estimé avoir vu son fils lui être rendu comme par le travers d'une résurrection.
Décidemment la (re)lecture de la Genèse offre bien des surprise lorsqu'elle est regardée avec des yeux nouveaux ou décillés.
Bonne journée.
Jean-Pierre