SOLJENITSYNE ET LES AUTRES.

Chers tous,

avec les livres de Martin Gray, je mettrais tous les livres de gens qui en ont beauoup bavé. Soljenitsyne se détache par ses talents d'écrivain. Puis il y a eu "Le zéro et l'infini", d'Arthur Koestler : un vrai écrivain aussi. Il y a eu les "Récits de la Kolima", de Chalamov (écrivain véritable aussi). "J'ai choisi la liberté", best-seller de Kravtchenko, est un document extraordinaire, mais moins bien écrit.

Je n'ai pas lu de livre inspiré par une cruelle expérience du nazisme. Bizarre.

C'est suite à la lecture de "L'archipel du Goulag" que j'ai décidé d'apprendre des psaumes par coeur : Soljenitsyne avait un compagnon de châlit baptiste qui les récitait par coeur à mi-voix, il tenait le coup extraordinairement au milieu des horreurs.

A bientôt.

J'ai adoré Koestler -- qui a écrit longtemps avant Soljenitsyne -- et longtemps après Kafka qu'on ne peut pas soupçonner d'anti-stalinisme, alors qu'il y a pourtant là d'étonnantes continuités (cf. Le procès). Et Kundera aussi (sur un thème analogue, La plaisanterie).
De Soljenitsyne, je n'ai lu que le Pavillon des cancéreux, que j'ai aimé. Pas les plus connus.
Côté nazi, si l'on peut dire, Primo Levi est un bon point de départ.

Cher spermologos, chers tous,

merci de m'indiquer Primo Levi.

Je le répète, ce genre de livres donne un courage extraordinaire.

A bientôt.