J'avoue que je ne me rappelle plus très bien le détail de leur interprétation (pas la peine d'aller la chercher!): je réagissais seulement parce que je lis ce texte dans un sens diamétralement opposé: les 144000 "complètent le nombre" des martyrs (6,9ss, même effet de "délai"); sont "marqués au front" ceux qui ont été éprouvés-approuvés jusqu'au bout, jusqu'à la mort (v. 4ss, recensement au complet, définitif, d'où justement l'effet de nombre clos); ceux qui restent sur la terre pour les catastrophes à venir sont ceux qui n'ont pas le sceau (9,4, opposés aux plantes et aux arbres et non à d'autres humains); ceux qui ont le sceau sont désormais sur le mont Sion, devant Dieu et l'Agneau (14,1ss; cf. 15,2; voir aussi 2,17; 3,12; 19,12; 22,4 pour le thème du nom nouveau qui se combine avec celui du sceau chez les 144000).
Cela dit, même si on voulait imaginer, à rebours de tout le symbolisme du livre, l'idée d'un "sceau provisoire", il n'y aurait toujours rien en 7,1-3 qui indique qu'ils sont "encore sur la terre" au moment où les vents sont lâchés...