C'est aussi joli qu'intéressant.
Et je trouve que ça rejoint bien ce que j'essayais de dire moins joliment, à savoir cette sorte d'équivalence générale de tous les "autres de l'homme" ("l'homme" au sens de l'espèce humaine, mais qui convoque aussitôt l'image de l'individu masculin et adulte, si ce n'est blanc, et tous les "propres de l'homme", langage, connaissance, maîtrise, etc.): au-delà ou en-deçà, par excès ou par défaut, progressifs ou régressifs, vers l'enfant, la femme ou la mère, l'animal, le végétal ou le minéral, le divin et le démoniaque, le sublime ou le monstrueux. De la glossolalie ou des transes charismatiques à l'extase mystique ou à la docte ignorance à la fois infra- et supra-rationnelle, de l'ascèse silencieuse à la poésie, à la musique ou à la fiction, ça ne se ressemble jamais mais ça nous ressemble toujours, et d'autant mieux que ça ne nous ressemble pas.