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 Aimer Dieu en esprit et en vérité

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le chapelier toqué

le chapelier toqué


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MessageSujet: Aimer Dieu en esprit et en vérité   Aimer Dieu en esprit et en vérité Icon_minitimeSam 30 Nov 2013, 15:27

Depuis la venue de Christ au premier siècle de notre ère, et particulièrement après sa mort les hommes et femmes gentil(e)s n’ont cessé de démontrer l’abandon de la nation juive par leur Dieu au profit d’un nouveau peuple, et non d’un peuple, comme semble le confirmer la première épitre de Pierre chapitre 2 verset 10 :
Citation :
10  vous qui, autrefois, n’étiez pas un peuple, vous êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez pas obtenu compassion, vous avez maintenant obtenu compassion.
 NBS,

Mais surtout le passage de la discussion du 15e chapitre des Actes verset 14 :
Citation :
14  Syméon a raconté comment, pour la première fois, Dieu est intervenu pour prendre parmi les nations un peuple à son nom.
NBS
Si l’on s’en tient à ces versets il est facile de conclure que Dieu s’est tourné vers les nations et abandonner son peuple, les Israélites, cependant il convient de tenir compte de la déclaration de la lettre aux Ephésiens chapitre 2 versets 11 à 18 :
Citation :
11 ¶  Souvenez-vous donc de ceci : vous qui étiez autrefois les non-Juifs dans la chair, qui étiez traités d’incirconcis par ceux qui se disent circoncis et qui le sont dans la chair et par des mains humaines, 12  vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. 13  Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches, par le sang du Christ. 14 ¶  Car c’est lui qui est notre paix, lui qui a fait que les deux soient un, en détruisant le mur de séparation, l’hostilité. Il a, dans sa chair, 15  réduit à rien la loi avec ses commandements et leurs prescriptions, pour créer en lui, avec les deux, un seul homme nouveau, en faisant la paix, 16  et pour réconcilier avec Dieu les deux en un seul corps, par la croix, en tuant par elle l’hostilité. 17  Il est venu annoncer, comme une bonne nouvelle, la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient proches ; 18  par lui, en effet, nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.  
TBS
Le verset 14 nous rappelle de façon remarquable la discussion entre Jésus d’une part, et ses disciples ainsi que les Pharisiens d’autre part (Jean 10 versets 1 à 16) :
Citation :
1 ¶  « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans l’enclos des brebis mais qui escalade par un autre côté, celui-là est un voleur et un brigand. 2  Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3  Celui qui garde la porte lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix ; les brebis qui lui appartiennent, il les appelle, chacune par son nom, et il les emmène dehors. 4  Lorsqu’il les a toutes fait sortir, il marche à leur tête, et elles le suivent parce qu’elles connaissent sa voix. 5  Jamais elles ne suivront un étranger ; bien plus, elles le fuiront parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » 6  Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas la portée de ce qu’il disait. 7  Jésus reprit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. 8  Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés. 9  Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir. 10  Le voleur ne se présente que pour voler, pour tuer et pour perdre ; moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. 11  Je suis le bon berger : le bon berger se dessaisit de sa vie pour ses brebis. 12  Le mercenaire, qui n’est pas vraiment un berger et à qui les brebis n’appartiennent pas, voit-il venir le loup, il abandonne les brebis et prend la fuite ; et le loup s’en empare et les disperse. 13  C’est qu’il est mercenaire et que peu lui importent les brebis. 14  Je suis le bon berger, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, 15  comme mon Père me connaît et que je connais mon Père ; et je me dessaisis de ma vie pour les brebis. 16  J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau et un seul berger.
 TOB
Il est donc question de réunir en un seul peuple des juifs et des gens des nations qui auparavant n’avaient pratiquement aucuns contacts les uns les autres. Tout semble indiquer que dorénavant un nouveau peuple émerge comptant en son sein, juifs et non juifs. Cela signifie-t-il l’abandon de l’ancien peuple en dépit des nombreuses alliances passées entre Dieu et ce peuple ?
Ce qui m’intéresse c’est la discussion étonnante entre Jésus et la femme samaritaine à la source de Jacob. Etonnante à plus d’un titre, car non seulement il était contraire aux usages qu’un homme seul (ses disciples étaient partis en ville pour s’approvisionner) s’adresse à une femme qui n’était pas la sienne, de plus elle appartenait aux Samaritains que les juifs méprisaient. Et voilà que Jésus lui réclame à boire. Ce qui remarquons-le suscite l’étonnement même de cette femme : « Comment toi, qui es juif, peux-tu me demander à boire, à moi qui suis une Samaritaine ? » Il s’en suit une conversation au cours de laquelle Jésus lui dit qu’il est capable de lui donner de l’eau vive. La femme découvre que Jésus est un prophète et dit que ses ancêtres adorent dans cette montagne, alors que les Juifs tiennent que c’est à Jérusalem qu’il convient d’adorer. Jésus prononce ensuite ce qui suit :
Citation :
21  Jésus lui dit : Femme, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22  Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23  Mais l’heure vient — c’est maintenant — où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car tels sont les adorateurs que le Père cherche. 24  Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
Après avoir mentionné les lieux ou Samaritains et Juifs adorent, cette montagne d’une part Jérusalem d’autre part, Jésus dit que les Samaritains adorent ce qu’ils ne connaissent pas alors que les Juifs le font consciemment puisque le salut vient des Juifs, il annonce que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, Dieu est esprit.

Jésus ne définit pas un culte, d’ailleurs il ne cherche pas à poser les fondements d’une nouvelle religion. Dans le sermon sur la montagne les paroles prononcées par Jésus montrent comment appliquer la loi dans son essence pour le bien de son prochain, de son frère et de ce fait rendre gloire à Dieu. Ce n’est pas la lettre de la loi que Jésus défend mais son application dans son sens le plus profond. Il ne s’agit pas seulement de respecter les commandements, mais de comprendre leur valeur, leur utilité et savoir aller au-delà des interdits. C’est ainsi qu’il guérit un homme le jour du sabbat choquant les Pharisiens. Jésus les traite d'hypocrites  leur fait remarquer que si un animal tombe dans un puis son propriétaire va l’en délivrer.

Il y a donc maldonne à vouloir trouver dans les paroles de Jésus l’idée de mettre sur pied une nouvelle religion alors qu’il encourageait ses auditeurs à mieux vivre leur foi et à se tourner vers leurs frères pour les aider et les voir comme Dieu les voyaient les uns les autres.
L’annonce faite à la samaritaine contient tous les éléments d’une réflexion voulant mettre les Israélites face à leur responsabilité, aimer leur Dieu au travers de leurs frères non seulement, mais aussi au travers de leur prochain. C’est en s’adressant à une femme de Samarie que Jésus a montré le chemin qu’il convenait à suivre dorénavant.

C'est une nouvelle pratique religieuse qui est énoncée et non une nouvelle religion qui est mise sur pied.
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