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 Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile

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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMer 08 Avr 2015, 15:35

Citation :
Reste que les TdJ, comme souvent, offrent une image très caricaturale de ce problème, qui se prête elle-même à la caricature... (je repense à un des premiers films d'Almodóvar, Femmes au bord de la crise de nerfs, où l'on voyait une concierge TdJ expliquer qu'elle ne pouvait pas mentir parce qu'elle était Témoin de Jéhovah, mais que sinon elle le ferait volontiers...).

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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMer 08 Avr 2015, 16:28

Citation :
Quand il y a (de nouveau) un "sacré", amoral par essence même quand il se veut supra-moral, il s'avère très délicat d'y articuler un discours "moral" ordinaire. C'est, on l'a souvent remarqué, le point le plus "faible" de la rhétorique paulinienne. Il y a certes une grande force (au moins symbolique) dans son versant positif, en prise directe sur le "mythe": vivre de la vie du Christ, pour autant qu'on participe à sa mort, c'est croire que la "morale" suivra, automatiquement, (sur-)naturellement, pour ne pas dire magiquement, comme "fruit de l'Esprit" et singulièrement "amour" tout-puissant.

Tite 3, 3 ss, semble développer l'idée que le comportement moral n'est pas le résultat d'un mérite personnel mais la conséquence du "bain de la nouvelle naissance", donc un aspect rituel. Il m'appariat que la TMN trahi l'esprit des textes d'Eph et Col qui relie le comportement moral, non à des aptitudes particulières ou à certains vertus mais au fait de revetir le Christ.

"en effet, nous étions autrefois stupides, rebelles, égarés, esclaves de toutes sortes de désirs et de plaisirs ; nous vivions dans la malfaisance et dans l'envie, nous étions odieux et nous nous détestions les uns les autres. 
Mais lorsque la bonté de Dieu, notre Sauveur,
et son amour pour les humainsse sont manifestés
 — non pas parce que nous aurions fait des œuvres de justice,
mais en vertu de sa propre compassion —
il nous a sauvés par le bain de la nouvelle naissance
et du renouvellement procédant de l'Esprit saint"
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Narkissos

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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Avr 2015, 01:26

Malgré tout ce qui les différencie, les TdJ ont en commun avec la plupart des "évangéliques" de séparer (conceptuellement et chronologiquement) la "conversion" du baptême, réduisant celui-ci à un acte purement "symbolique", qui n'a plus grand-chose à "opérer" puisque avant lui "l'essentiel" est déjà fait.
La "conversion" est généralement comprise chez les évangéliques comme instantanée, indépendamment de ce qui la précède (et qui peut être très différent, selon qu'il s'agit par exemple d'un jeune issu d'une famille évangélique ou d'un "converti" de l'extérieur); synonyme de "nouvelle naissance", elle rend aussitôt l'intéressé pleinement "chrétien", quoi qu'il en soit de sa conduite (au moins jusqu'au jour J et à l'heure H de la "conversion"), et qu'il se fasse ensuite (re-)baptiser ou non selon l'usage de l'Eglise à laquelle il s'intégrera le cas échéant.
Chez les TdJ c'est un processus plus long et plus "rationnel" (si l'on peut dire): l'"étude biblique" entraînant progressivement une adhésion intellectuelle à la doctrine et une conformation pratique au "mode de vie" jéhovistes, le tout étant dûment contrôlé en fin de parcours par une longue série de questions avant que le "candidat" puisse être baptisé et devenir officiellement "chrétien" (= Témoin de Jéhovah) à part entière (sans être "né de nouveau" pour autant).
Dans les deux cas on est assez loin du modèle néotestamentaire (notamment, comme on l'a vu dans ce fil, des textes "pauliniens" au sens le plus large, de 1 Corinthiens aux Pastorales), qui attribue beaucoup plus d'"efficacité" à l'acte même du baptême -- celui-ci étant par ailleurs généralement présenté comme "instantané" dans les Actes, quoiqu'on puisse douter du "réalisme" de cette description: dès le IIIe siècle en tout cas, le baptême (des adultes ou des adolescents) est précédé de deux à trois ans de "catéchuménat".

P.S. Je n'ai commenté jusqu'ici que les aspects bibliques et théologiques de ce fil, non l'argument de départ qui me paraît, à vrai dire, infiniment plus problématique.
Il y a un antagonisme, "fonctionnel" ou non selon le cas, peut-être pas irréductible mais profond, entre "liberté" et "sécurité". Que ces deux notions soient aussi "mythiques" l'une que l'autre, y compris au sens le plus négatif du mot (illusoires et artificielles, fausses, fictives et factices), n'y change rien.
On ne peut pas accroître la "sécurité" de la société ni des individus sans restreindre leur "liberté"; ce qu'on fait bien sûr en emprisonnant les criminels et autres délinquants -- mais plus on voudra augmenter la "sécurité" plus il deviendra difficile de les laisser sortir, même après qu'ils ont purgé leur peine et "démontré" autant qu'on voudra leur "amendement", parce qu'ils représenteront toujours un "risque" réel ou imaginaire qu'il faudrait accepter de courir aux dépens de la "sécurité", et dont plus personne ne voudra assumer la responsabilité; et on finit par rêver de ne plus attendre le "passage à l'acte" mais de mettre préventivement des "prédateurs" potentiels "hors d'état de nuire" avant même qu'ils commettent quoi que ce soit, en "dépistant" des "prédispositions" dans l'ensemble de la population. En tout cela, la parole des "experts" (psychiatres, psychologues et assimilés), eux-mêmes pétant de trouille à l'idée de "se tromper" et préférant toujours se tromper du côté de la "sécurité" que de la "liberté" parce que l'enjeu est pour eux tout autre, prend le pas sur les considérations strictement juridiques, pour ne rien dire des "croyances" religieuses et autres. A la limite, pour que tout le monde soit en sécurité il faut que tout le monde soit en prison, au sens propre ou figuré (prisonnier d'habitudes, d'intérêts ou de croyances qui rendent l'individu a priori "prévisible", "fiable" et "inoffensif" -- et encore, on ne sera jamais assez sûr qu'un mouton ne se transforme pas en loup sans crier gare, ou qu'un grain de sable ne vienne pas se glisser dans la mécanique; est-il besoin de préciser qu'aucune de ces "métaphores" n'est anodine, qu'elles révèlent au contraire quel genre de société -- grégaire et technicienne, notions d'ailleurs susceptibles de se rejoindre dans celle d'"élevage industriel" -- se trame sous le nom de "sécurité" ?).
Il est impossible de vouloir une quelconque "liberté" pour soi-même et pour les autres sans un minimum de "foi", de confiance toujours menacée de s'avérer naïve, mal placée ou trompée, dans cette "liberté" indéfinissable et dans une parole prétendument "libre", la sienne ou celle de l'autre, qui peut toujours tromper et se tromper, trahir, se dédire et se contredire, jurer et parjurer.
Ce qu'on oppose aux "mythes" de la "repentance" et de la "conversion", de la "guérison" ou de l'"amendement moral" (qui sont assurément des "mythes", des objets de foi), c'est encore du "mythe" et je ne suis pas sûr (litote) qu'il soit meilleur.

Voir aussi https://etrechretien.1fr1.net/t538p60-christianisme-mariage-procreation-et-sexualite (discussion du 14.4.2015).
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr 2015, 13:36

Citation :
Il est impossible de vouloir une quelconque "liberté" pour soi-même et pour les autres sans un minimum de "foi", de confiance toujours menacée de s'avérer naïve, mal placée ou trompée, dans cette "liberté" indéfinissable et dans une parole prétendument "libre", la sienne ou celle de l'autre, qui peut toujours tromper et se tromper, trahir, se dédire et se contredire, jurer et parjurer.
Ce qu'on oppose aux "mythes" de la "repentance" et de la "conversion", de la "guérison" ou de l'"amendement moral" (qui sont assurément des "mythes", des objets de foi), c'est encore du "mythe" et je ne suis pas sûr (litote) qu'il soit meilleur.

Je pense que l'on fait rêver les gens avec l'idée d'une société ou l'on a éradiquer le crime et qui propose une sécurité absolue (ou un "paradis spirituel"). Le récit d'Abel et Caïn montre que la violence fait partie de la condition humaine, comme la liberté et la responsabilité. 
Le danger de cette vision réside dans le fait l’on ne sera plus jugé pour ce que l’on aura fait, mais pour ce que l’on est (délinquant sexuel, alcoolique ...).
Faut-il emprisonner à vie l’alcoolique qui risque demain de prendre le volant et de tuer des innocents ?
Nous n'avons pas d'autre choix que d'accepter le bien et le mal de l'humanité.
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr 2015, 23:52

Pour être impertinente -- voire franchement scandaleuse dans son contexte narratif -- la question de Caïn n'en était pas moins pertinente; prophétique, dirais-je même, au sens où elle me paraît de plus en plus "actuelle" et "brûlante": Suis-je le gardien de mon frère ?
A l'heure de la bien-sur-veillance généralisée ("pour votre sécurité"), nous n'avons pas fini de l'entendre ricaner, ou hurler au loin comme un loup solitaire derrière le concert des bêlements, le père Caïn...
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Avr 2015, 13:01

Citation :
Pour être impertinente -- voire franchement scandaleuse dans son contexte narratif -- la question de Caïn n'en était pas moins pertinente; prophétique, dirais-je même, au sens où elle me paraît de plus en plus "actuelle" et "brûlante": Suis-je le gardien de mon frère ?

Il est interessant de noter que le concept de la "nouvelle personnalité" de la Watchtower cotoie le "fantasme de la pureté".
La "pureté" qui caracteriserait la WT est assurée par  un système disciplinaire qui encourage la délation qui est analysée comme une "vertu", un moyen de protéger le "pècheur".


« Révéler les fautes contribue à préserver la pureté de la congrégation. Jéhovah est un Dieu pur, un Dieu saint, qui exige la pureté spirituelle et morale de ses adorateurs. »
« Pourquoi révéler ce qui est mal » - « La Tour de Garde » du 15 août 1997, page 28

« Notre désir de préserver la pureté de la congrégation ne devrait-il pas nous pousser à signaler aux anciens toute conduite sexuelle immorale que nous viendrions à connaître ? »
« Points marquants du livre des Nombres » - La Tour de Garde du 1er aout 2004, page 27
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Avr 2015, 15:41

Il y a évidemment une certaine jouissance à voir ceux qui prêchent la délation "interne" se faire taper sur les doigts (notamment dans les affaires de "pédophilie") pour n'avoir pas assez pratiqué la délation "externe"; cette histoire d'arroseur arrosé ferait presque oublier que la délation tout court est la grande gagnante de l'affaire, toutes catégories confondues: son principe même s'en trouve désormais justifié et conforté, y compris pour ses usages "sectaires".
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Avr 2015, 17:48

Je me souviens d’un propos très troublant, que j’ai eu avec un ancien missionnaire TdJ, qui avait travaillé en secret pour l’organisation des TdJ dans un pays soumis à une dictature communiste. Il m’avait expliqué que dans ce genre de société, chacun est tenu responsable de la « moralité » des autres, et que tout le monde se trouve plus ou moins « espionné » par tout le monde, toute dérive étant signalée aux « gardiens » de la pureté et de la « bonne moralité » du peuple. Sa conclusion m’avait tellement frappé que je crois le citer quasiment mot pour mot : « Finalement, nous devons faire un peu de même au sein du peuple de Jéhovah, sauf que nous, nous avons contrairement à eux de bonnes raisons de le faire. »
Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Surveillance-b9dd3Chaque TdJ a le devoir de repérer toute « déviance » aux normes du groupe chez ses coreligionnaires, et de la dénoncer.

Là encore, cet encouragement à la délation au nom de la pureté idéologique du groupe est tristement banale...
Je n’ai jamais entendu un seul Témoin de Jéhovah remettre cette pratique —qui est celle de toutes les dictatures du monde— en question, pas un seul qui se soit jamais demandé, par exemple, pourquoi Joseph est qualifié de « juste » par l’évangile de Matthieu (1.19), lorsqu’il est justement en train de refuser de dénoncer publiquement Marie (alors que la « culpabilité » de cette dernière ne fait aucun doute pour lui, puisqu’il veut tout de même « divorcer »)... Chez les TdJ, Joseph serait normalement exclu pour ça !

http://www.tj-revelation.org/De-la-banalite-de-ce-que-l-on-a,573
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Avr 2015, 18:01

Citation :
La paix passe donc après la pureté, c’est-à-dire après le respect des normes divines en matière de moralité et de justice. Si un chrétien découvre qu’un de ses compagnons a commis un péché grave, il doit l’encourager à le confesser aux anciens (1 Cor. 6:9, 10 ; Jacq. 5:14-16). En cas de refus du transgresseur, c’est à lui de révéler la faute aux anciens. S’il gardait le silence par souci de maintenir la paix avec le pécheur, il commettrait une grossière erreur, car il se rendrait complice de son péché. — Lév. 5:1 ; lire Proverbes 29:24.

http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/2011611

La WT pour justifier la délation cite Lév 5,1 et Pro 29,24 :

 "Si maintenant une âme pèche en ce qu’elle a entendu une imprécation publique, et elle est témoin ou elle a vu ou est venue à savoir la chose, si elle ne la révèle pas, alors elle devra répondre de sa faute."(TMN)

"Qui partage avec un voleur a de la haine pour son âme. Il vient à entendre un serment lié à une imprécation, mais il ne révèle rien."(TMN)
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Avr 2015, 11:07

Citation :
La WT pour justifier la délation cite Lév 5,1:

"Si maintenant une âme pèche en ce qu’elle a entendu une imprécation publique, et elle est témoin ou elle a vu ou est venue à savoir la chose, si elle ne la révèle pas, alors elle devra répondre de sa faute."(TMN)

Voici le commentaire de R.Frantz dans son livre "la liberté chrétienne" :



Dans leur Commentaire de l’Ancien Testament (angl.), MM. Keil et Delitzsch affirment qu’on jugeait coupable d’une faute ou d’un péché quiconque “avait connaissance du délit commis par un individu (soit qu’il l’ait vu, soit qu’il en ait entendu parler de façon ou d’autre) et, tenu à ce titre de témoigner devant un tribunal pour confondre son auteur, n’agissait pas dans ce sens. Il taisait donc ce qu’il avait vu ou appris, alors qu’au moment de l’enquête publique sur le méfait commis il avait entendu le juge enjoindre solennellement de se présenter comme témoins toutes les personnes sachant quelque chose de l’affaire”.

Israël était une nation distincte des autres nations ; le fonctionnement de son système judiciaire était le suivant ; les affaires criminelles, les délits importants étaient traités par les anciens d’un village ou d’une ville, mais également les cas se rapportant aux conflits entre individus ; la cour siégeait à la porte de la ville Lorsqu’il y avait appel à témoins, ceux-ci déposaient publiquement, l’appel à témoins était suivi ‘dune imprécation solennelle ou d’une imprécation publique

Il n’était pas question sous la loi mosaïque d’intervenir en faveur de pécheurs ayant commis des fautes graves comme le blasphème contre Dieu, le détournement des Israélites vers l’idolâtrie, le versement du sang innocent et même les faux prophètes. Cependant on ne trouve nulle part l’obligation imposée à chaque Israélite de rapporter aux anciens, tout manquement sérieux de son prochain.

Ainsi l’appel à témoin, y compris le passage, cité, de Lévitique 5 : 1, était une décision prise par les anciens ; c’était le moment pour les témoins d’une affaire de se manifester, ils étaient mis devant leurs responsabilités. On est loin de la relecture des Ecritures suggéré par le rédacteur de l’article de la Tour de Garde, il n’est pas question dans la loi de Dieu de transformer les Israélites en délateurs potentiels, informateurs au service des anciens siégeant à la porte de la ville, leur rapportant chaque manquement observé.
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Avr 2015, 02:22

Le distinguo de Raymond Franz me paraît bien fragile:
1°) l'"imprécation" ou "malédiction conditionnelle", à destinataire anonyme ou sans adresse définie, "malédiction contre X" pourrait-on dire, conjurait quiconque savait de parler, en appelant le mal sur quiconque sachant se tairait et se rendrait ainsi complice objectif et accessoire (accessory) du crime et du coupable, lequel restait en tout état de cause le principal objet de la malédiction; cette malédiction n'était pas l'apanage des "anciens" ou des "juges": témoin le cas de Juges 17 où une (simple) femme victime de vol (comme dans Proverbes 29) prononce une telle malédiction et, s'apercevant qu'elle vient ainsi de maudire son propre fils, s'efforce de neutraliser ou d'inverser en bénédiction l'effet de cette malédiction (que l'ensemble du récit des chapitres 17 et 18 ait pour objectif de discréditer le sanctuaire et le sacerdoce danites n'ôte rien à la lumière qu'il jette sur la compréhension générale du fonctionnement de la "malédiction"); plus généralement encore, la malédiction est surtout l'arme des victimes, des "pauvres" et des "faibles": le riche, le puissant, le roi même ont tout à en craindre si elle est fondée (cf. a contrario Proverbes 26,2), car elle est alors entendue des dieux, ou efficace de façon quasi-"magique" en vertu d'un principe de justice et d'équilibre (comme la nemesis grecque) conçu comme supérieur aux dieux mêmes (cf. p. ex. Proverbes 11,26; 24,24; 28,27; 30,10; Job 31,29ss).
2°) les législations judiciaires de la Torah (qui se distinguaient peut-être moins des autres législations contemporaines que ne l'imaginait R. Franz) admettaient bien en principe des accusations portées contre tel ou tel par des "témoins" à charge (outre la victime), préalablement à toute enquête et à tout débat contradictoire, puisqu'elles tentaient de les contrôler a posteriori, d'une part en punissant sévèrement un faux témoignage avéré (si l'on peut dire), d'autre part en requérant plusieurs témoignages concordants (ce qui là encore n'est pas très original: testis unus, testis nullus); cf. Deutéronome 19,15ss etc. et notamment l'affaire de Naboth en 1 Rois 21.
3°) si l'on admet (comme le fait R. Franz) qu'il y a des "fautes graves" où la délation est non seulement justifiée mais requise, alors ce n'est plus le principe de la délation qui est en cause mais seulement son étendue: où, quand, dans quel cas serait-elle ou non nécessaire ? On retombe en somme du débat de principe dans la casuistique, de la condamnation absolue du procédé dans une discussion relative de sa pertinence au cas par cas.

Il serait peut-être plus judicieux de remarquer que dans le code (sacerdotal) du Lévitique "l'omission de délation" sous conjuration solennelle (imprécation = malédiction conditionnelle) est un "péché" (c.-à-d. une faute rituelle) potentiellement dangereux pour le "coupable" mais pardonnable, rémissible, réparable, effaçable, expiable au moyen d'un rite adéquat (lire la suite de Lévitique 5 ! Dans le cas susmentionné de Juges 17, le "problème" trouve aussi une "solution" rituelle, même si elle paraît fort peu "orthodoxe" au regard de la Torah puisqu'elle passe par la fabrication d'une image de Yahweh et par la fondation d'un culte "illicite"). En Lévitique 5, la perspective rituelle n'est (presque) pas entachée de "morale", alors que dans une reprise "chrétienne" de ce texte les deux perspectives (rituelle et morale) se mêlent forcément, pour le meilleur ou pour le pire.
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Avr 2015, 11:09

Citation :
Il serait peut-être plus judicieux de remarquer que dans le code (sacerdotal) du Lévitique "l'omission de délation" sous conjuration solennelle (imprécation = malédiction conditionnelle) est un "péché" (c.-à-d. une faute rituelle) potentiellement dangereux pour le "coupable" mais pardonnable, rémissible, réparable, effaçable, expiable au moyen d'un rite adéquat (lire la suite de Lévitique 5 ! Dans le cas susmentionné de Juges 17, le "problème" trouve aussi une "solution" rituelle, même si elle paraît fort peu "orthodoxe" au regard de la Torah puisqu'elle passe par la fabrication d'une image de Yahweh et par la fondation d'un culte "illicite"). En Lévitique 5, la perspective rituelle n'est (presque) pas entachée de "morale", alors que dans une reprise "chrétienne" de ce texte les deux perspectives (rituelle et morale) se mêlent forcément, pour le meilleur ou pour le pire.

Merci Narkissos pour cette réponse fouillée et intéressante.

Si j'ai bien compris : 
Une personne mise en contacte  avec une parole souillée (un serment inconsidéré comme au v 4, "en parlant à la légère") est contaminé à son insu, au même titre que la mise en contacte avec "le cadavre d'un animal impur", seul , l'aspect rituel est concerné. L'individu concerné doit, dès qu'il a pris conscience de sa souillure, se purifier d'une manière rituelle.

La lecture de Lv 5, 1 à 6 me semble intéressante :

"Lorsqu'un témoin, après avoir entendu une adjuration, pèche en ne déclarant pas ce qu'il a vu ou ce qu'il sait, il sera chargé de sa faute. Lorsque quelqu'un, sans s'en apercevoir, touche une chose impure quelconque, que ce soit le cadavre d'un animal impur, celui d'une bête domestique impure ou bien celui d'une petite bête impure, il devient lui-même impur ; il se met en tort.      Lorsque, sans s'en apercevoir, il touche une impureté humaine dont le contact rend impur — quand il s'en aperçoit, il est en tort. Lorsque quelqu'un, en parlant à la légère de quelque manière que ce soit, sans s'en apercevoir, jure de faire du mal ou du bien — quand il s'en aperçoit, il est en tort — sur un de ces points.
Celui donc qui se met en tort sur un de ces points confessera en quoi il a péché,puis il apportera au SEIGNEUR, en réparation pour le péché qu'il a commis, une femelle prise sur le petit bétail, une brebis ou une chèvre, en sacrifice pour le péché. Le prêtre fera sur lui l'expiation de son péché."

Je trouve pas de trace dans le NT, d'incitation à la "délation" ou à la dénonciation d'un transgresseur, Jc 5,16 encourage les croyants : "Reconnaissez donc vos péchés les uns devant les autres".

1 Jn 1,9 demande aux croyants de confesser leurs fautes à Dieu : "Si nous reconnaissons nos péchés, il est juste et digne de confiance : il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute injustice."
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Avr 2015, 12:17

Lévitique 5 énumère quatre cas (ou types de cas) de (sacrifice pour le) "péché" (le même mot, dans le vocabulaire sacerdotal, désigne indifféremment le "mal" et son "remède": quand il y a "péché" = faute rituelle, on fait "péché" = sacrifice). Il ne faut sans doute pas chercher entre eux des analogies "logiques" (p. ex. le critère "conscience au moment de l'acte" qui nous paraîtrait, à nous, déterminant, ne pourrait pas jouer de la même manière dans les cas 1 et 4 d'une part, 2 et 3 d'autre part: ce n'est donc pas du tout un "critère" dans le texte). Le seul point commun c'est qu'il y a "péché", autrement dit souillure ou impureté qui rend dangereuse (pour le "pécheur" et toute la communauté) l'approche du sacré, et qu'il faut faire (sacrifice pour le) "péché" de façon que la vie (dont le rituel est comme le centre) continue.

Pour le NT, on peut aussi penser à la "procédure" de Matthieu 18,15ss, où la "dénonciation" (à la communauté et non à un quelconque tribunal) n'intervient qu'en dernier recours (3e étape), préparée par l'intervention des "témoins" (2e): le texte stipule que la "réprimande privée" (de l'accusateur seul en premier lieu, avec témoins ensuite si nécessaire) met fin à l'affaire dès lors qu'elle est "écoutée" par le coupable.

Mais il faut considérer les textes au cas par cas: il est assez clair que dans les Pastorales (Timothée-Tite) p. ex. le jugement de l'épiscope-évêque et/ou des presbytres-anciens est prépondérant, et que dans un tel système d'autorité centralisée les accusations jouent naturellement un rôle beaucoup plus important (cf. 1 Timothée 5,19).
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Avr 2015, 13:17

Merci Narkissos pour ces précisions.

Le mythe de la transformation de la personnalité est intrinsèquement liée à l'idée que la communauté des TdJ se targue de posséder une "supériorité morale" en son sein.

« Bien que cela puisse nous attirer les moqueries des gens sans foi, nous sommes heureux d’obéir au Créateur, qui nous aime. Nous avons une haute moralité, une moralité qui vient de Dieu. Nous pouvons en être fiers et y accorder un grand prix. Cette pureté morale nous vaut de recevoir les bénédictions de Jéhovah et de nourrir l’espérance d’en jouir éternellement. »
« La pureté morale selon Dieu » - La Tour de Garde du 1er novembre 2000, page 12, §19 :


« Pour cela, il nous faut être purs tant intérieurement qu’extérieurement. Nous veillons à la pureté de nos pensées. Nous respectons fidèlement les normes de pureté morale définies par Jéhovah, quelle que soit l’ampleur de la dégradation des mœurs autour de nous. Et — plus important encore — nous veillons jalousement à la pureté du culte que nous pratiquons, pour éviter toute contamination provenant de la fausse religion. »
« Gardez-vous dans l’amour de Dieu » - La Tour de Garde du 15 août 2009, page 22, §20.

Afin de prouver sa capacité de transformation, la WT cite souvent des cas de transformations miraculeux mais passe sous silence les forfaits et actes illicites que des TdJ ont pu accomplir. La supériorité morale revendiquée par les TdJ est illusoire et implique d'occulter les cas de TdJ violents et non respectueuex de la loi.
En un mot, chez les TdJ ce n'est pas pire qu'ailleurs mais ce n'est pas mieux.
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Avr 2015, 14:33

La médaille de la "supériorité morale", même quand elle n'est pas arborée de façon aussi grotesque, a un revers à sa dimension.
A la clé, je crois, c'est le même sentiment-illusion de sécurité qui est agréable et attrayant d'une part, dangereux et anxiogène d'autre part, et qui de toute façon n'incline pas à la lucidité.
Qui n'a pas goûté le plaisir ambigu d'être entouré de "gens bien" et d'être compté parmi eux (de la "secte" hyper-stricte au "cercle de connaissances" le plus informel), de se reposer sur cette confiance vitale et pourtant trompeuse en une "marge" protectrice (qui n'est pas sans rappeler la "haie" pharisienne autour de la Loi) entre ce qui peut arriver de "pire" et ailleurs ? Et pourtant cela se paie, d'une naïveté et d'une vulnérabilité à ce "pire" lorsqu'il survient contre toute attente; et aussi, en permanence bien que certains le ressentent plus vivement que d'autres, d'une terreur secrète et inavouable de "déchoir" soi-même aux yeux des autres.
C'est par une telle "violence", sans doute, que fonctionne toute "société"; elle est plus intense et plus perceptible dans une micro-société de "purs" qui se construit sur le mépris de l'extérieur (tu as voulu faire partie des "bons", tu le paies de ton angoisse de devenir ou de te révéler un "mauvais" du dehors); moins grave aussi parce qu'il reste un "dehors" vivable, avec des "mauvais" qui ne sont pas si "mauvais" que ça. Dans LA "société" tout court, il n'y a plus de dehors, la relative sécurité des "bons" se paie de l'enfermement des "mauvais".
Mais ce serait bien plus difficile (impossible peut-être, sauf aux "paranoïaques", et à quel prix !) de vivre les yeux ouverts et sans défense illusoire dans une "humanité" (la sienne et celle d'autrui) dont on n'exclurait jamais le "pire".
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MessageSujet: Re: Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile   Le mythe jéhoviste de la transformation de la personnalité par l'Evangile - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Avr 2015, 17:55

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Et c’est bien ça, le problème, lorsqu’on le place dans le contexte du GroupThink. Le souci, ce n’est pas tant qu’il y ait des “problèmes de moralité” chez les TdJ (car en la matière, je l’ai dit, je ne crois pas non plus qu’il y en ait plus qu’ailleurs), mais vient plutôt de l’attitude du groupe vis-à-vis de sa propre moralité, ses certitudes absolues en la matière. Les TdJ pensent en général qu’ils sont tout à fait exceptionnels en la matière, mais I. Jannis nous apprend qu’il en va de même pour TOUS les groupes qui cèdent à ce travers qu’est la pensée groupale. Ils se croient TOUS exceptionnels, incapables de regarder en face leur “normalité” et donc de se “méfier” d’eux-mêmes.
Or cet état de choses crée un dysfonctionnement plus profond encore. Jusqu’ici, en effet, il ne s’est agit que d’observer un certain déni de la part des TdJ quant à leur situation réelle, ce qui est déjà embêtant —mais peut-être pas si rare, finalement. Mais il y a plus gênant encore : cette absolue assurance en sa propre légitimité, en sa propre supériorité morale, en sa propre pureté, ne se contente pas de masquer certaines réalités, certains problèmes, elle finit par en provoquer elle-même !

http://www.tj-revelation.org/De-la-banalite-de-ce-que-l-on-a,573
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