Interdiction en Russie - Les Témoins de Jéhovah se mobilisent.

Il ne faut pas oublier que des frères et sœurs, des parents ne se parlent plus, ne se fréquentent plus suite à des querelles et ce bien qu'ils elles ne soient pas Témoin. L'organisation rappelle de temps en temps le danger de fréquenter les exclus mais je pense qu'elle n'a pas besoin d'insister auprès de certains individus, d'autres par contre résistent; cela dépend dans une certaine mesure de la personnalité de chacun.
Le père de mon beau-fils qui est un témoin engagé depuis 50 ans, ancien et ayant eu de nombreuses responsabilités n'a jamais accepté cette règle de non fréquentation des exclus au sein de sa famille.

Si l'on demande aux Témoins mineurs de ne pas prêcher, il sera bien difficile de les empêcher de témoigner de façon informelle, car les jeunes évangéliques le font librement. De plus les Témoins pourraient trouver dans cette interdiction une confirmation qu'ils présentent la vraie religion et que le système de Satan essayent de les faire tomber.

Pour la Russie, il est nécessaire de prendre du recul; en effet dans ce pays les lois ne sont pas le fait de Poutine mais de ses affidés. La presse est muselée voire interdite, les oligarques qui ne plaisent plus au camp de Poutine finissent soit en prison soit en résidence surveillée. Ce pays est en train de devenir une dictature et ce par la faute des nations non communistes qui n'ont pas accompagnées la chute du communisme par des aides ponctuelles. Ce sont les grandes sociétés commerciales qui se sont ruées sur ce nouveau marché en cours de libéralisation.

Seb je n'ai pas fait grand chose si ce n'est de traduire des textes que je trouvais intéressants, documentés. Mais en proposant rien je pensais plutôt à la position des pays, ou association lutte antisectes qui parfois ne se sont pas adaptées aux changements opérés par les mouvements religieux; ces assotions ont campé sur leurs positions et de ce fait sont dépassées. De plus certaines associations sont soutenues par l'église catholique.....

Ce que nous pouvons faire tient en peu de chose: lorsqu'un témoin que nous connaissons nous pose des questions nous pouvons lui répondre honnêtement et sans animosité, ce qui n'est pas toujours évident, nous pouvons également lui poser des questions simples qui ne le mettent pas mal à l'aise et le laisser réfléchir sans attendre de lui une réaction immédiate. Si ce Témoin se cabre nous devons accepter sa réaction et laisser le temps faire son œuvre, cette personne va réfléchir cela prendra du temps; de plus ce Témoin ne quittera pas forcément l'organisation car la plupart de ses connaissances sont également Témoin, mais notre travail n'est pas vain. Il n'est pas interdit de manifester de la compassion à son égard, nous voudrions qu'il quitte le monde d'illusions dans lequel il se trouve et qu'il puisse trouver la paix de l'esprit en un mot l'apaisement.

Pour illustrer le propos de lct: au cours de la petite vingtaine d'années qui s'est écoulée entre mon exclusion des TdJ et la mort de mon père, tantôt celui-ci s'est appuyé expressément sur la "règle" pour me repousser, tantôt il l'a enfreinte sans aucune difficulté quand il avait envie de me voir ou de parler (y compris religion, à sa propre initiative). Au gré de son humeur et des circonstances.

Sur le porte-à-porte des mineurs, j'ai l'impression qu'il génère de toute façon une certaine hostilité du public (européen et citadin du moins) et qu'il se fait de lui-même plus rare -- je vois surtout ces temps-ci des TdJ dans les rues à côté de leur présentoir, je n'ai pas le souvenir d'y avoir vu d'enfant; rarement de grands adolescents. Quoi qu'il en soit, cela pose toujours la même question d'égalité de traitement par rapport aux activités publiques de mineurs associées à d'autres religions (p. ex. dans le scoutisme).

Pour revenir à la Russie, il ne fait guère de doute qu'après la chute de l'URSS tout ce que l'Amérique comptait de missions évangéliques et de sectes en tout genre s'y est engouffré au même titre que les multinationales commerciales. Par rapport à beaucoup d'autres, les TdJ jouissaient cependant d'un certain avantage, car ils y étaient déjà bien installés et relativement nombreux pendant l'époque communiste.

Ce n'est pas tant ce que l'on fait ou incite à faire dans le cadre de la secte qui me dérange, que ce que l'on condamne et interdit. Lorsque quelqu'un est convaincu que "c'est la vérité" et qu'il se sent le devoir de partager cela avec les autres, cela ne me pose pas trop de problème, quel que soit son age. Par contre, ce qui me pose beaucoup plus de problèmes, c'est de refuser à cette personne le droit de fréquenter des personnes qui ne pensent pas comme lui, ou de lui interdire de lire des écrits qui mettent en doute ses croyances.

Faire ainsi, c'est dénigrer à cette personne le droit de décider par lui-même qui il peut voir, et contre quelles idées il peut confronter ses croyances. C'est, d'une manière assez claire, l'infantiliser.

Décidément Jean Yanne avait raison: il faudrait interdire d'interdire...

D'un autre côté, autoriser la transgression c'est la rendre impossible...

Pendant qu'on y est, on peut imaginer Poutine en pédagogue libertaire qui joue à trois bandes: interdire les TdJ pour les exercer à l'insoumission à l'Etat (des fois qu'ils aient perdu la main depuis Gorbatchev) et les rendre ainsi capables d'insoumission à la Watch...

(Au cas où il y aurait un doute: je plaisante.)

Tu sais Seb pendant des années l'église catholique avait mis à l'index des ouvrages, c'est à dire qu'il était de les lire, soit parce qu'ils attaquaient l'église soit par ce qu'ils présentaient le récit biblique sous un autre jour que celui présenté par la dite église, ou que l'ouvrage était érotique...

Je crois bien que les jeunes à mon image se sont rués pour prendre connaissance du contenu de ces ouvrages.

Une personne excommuniée au sein de l'église catholique, comme ma mère qui avait marié un protestant (dans le milieu des années 1940), ne pouvait pas prendre part à l'Eucharistie. Dans une ville ou il y a plusieurs paroisses on peut changer d'église et passer inaperçu mais dans un village c'était plus difficile et les autres paroissiens se détournaient de la personne mise ainsi en quarantaine. Bien sûr c'est différent maintenant, ce la va-t-il changer pour les Témoins?

Narkissos a écrit:

Décidément Jean Yanne avait raison: il faudrait interdire d'interdire...

D'un autre côté, autoriser la transgression c'est la rendre impossible...

Pendant qu'on y est, on peut imaginer Poutine en pédagogue libertaire qui joue à trois bandes: interdire les TdJ pour les exercer à l'insoumission à l'Etat (des fois qu'ils aient perdu la main depuis Gorbatchev) et les rendre ainsi capables d'insoumission à la Watch...

(Au cas où il y aurait un doute: je plaisante.)

Punaise en ce qui me concerne je me rends compte que je peux quand même écrire de temps à autre de sacrées conneries LOL

J'avais quand même une bonne intuition en choisissant comme pseudo Le Gaffeur distancié, même si je n'avais probablement conscience ou fait gaffe de l'étendue de sa justesse.

Si des "sectes" existent et perdurent, c'est, je pense, qu'elles répondent à un certain besoin de gens qui se sentent perdus ou inquiets dans un "monde" trop vaste, trop différent, trop froid, trop libre, trop absurde, et qui sont tout contents de trouver refuge dans un milieu restreint, relativement homogène et chaleureux, avec une vie réglée et des croyances fédératrices, malgré les inconvénients qui en résultent. On peut le déplorer mais c'est ainsi. Ceux à qui ça ne convient pas (ou plus) n'ont pas besoin pour en sortir qu'on leur en donne la permission, nous sommes bien placés pour le savoir.

Une nécessité structurelle de ce type de groupe, c'est une démarcation claire du dedans et du dehors. Chez les TdJ ça tourne sans doute à la paranoïa collective, mais ce n'est pas en les attaquant de l'extérieur que ça va s'arranger, bien au contraire: on ne fait ainsi que renforcer la cohésion du groupe et donc son attractivité pour son public.

La libéralisation relative de l'Eglise catholique (qui n'est que partiellement comparable en tant qu'Eglise "multitudiniste", faisant corps avec des sociétés entières et habituée par là même à composer avec une grande diversité de pensée et de comportement) me semble résulter beaucoup plus directement de sa désaffection (de moins en moins de pratiquants, de moins en moins disposés à suivre les consignes de sa hiérarchie) que de pressions extérieures (une soixantaine d'années d'effondrement de la "pratique" entre le sommet de la crise anticléricale en France, face à une Eglise résolument "antimoderniste", et Vatican II). Elle ne fait d'ailleurs pas l'unanimité, puisque bon nombre de ses fidèles (dont pas mal correspondent au profil "sectaire") se réfugient dans ses franges "intégristes", quand ils ne la quittent pas pour la concurrence.

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En ce qui concerne la Russie, je me dis que les ex-TdJ) ne doivent pas être les seuls dans l'embarras, quand un Alexandre Dvorkine, médiatisé depuis des années chez nous comme expert ès-sectes avec toute la présomption de neutralité scientifique inoffensive qui s'attache à ce genre de statut, de surcroît figure de proue d'associations semi-officielles et subventionnées, apparaît chez lui comme l'un des principaux artisans d'une répression politico-religieuse très concrète, que l'Europe officiellement réprouve...

Il n'est pas nécessaire de créer une espèce de secte qui se destinerait à lutter contre les sectes religieuses car là le fond serait atteint. Chacun peut aider une ou plusieurs personnes qui se posent des questions, car c'est là le problème: tant que le membre d'un mouvement ne se pose pas de question il est bien difficile de l'aider à sortir dudit mouvement car à ce moment là il ne désire qu'une chose: y rester.

La Russie est un grand pays qui a connu une accélération après la révolution de 1918 et s'est associée des pays qui ne lui avaient rien demandés. Dans le contexte qui a suivi la chute du mur de Berlin et la décomposition du communisme d'Etat, la Russie a essayé de s'habituer à voir les choses comme les nations occidentales les voient. Avec plus ou moins de réussite. Poutine et la Douma ont décidé de prendre un chemin légèrement différent de celui sur lequel nous marchons. Leur point de vue peut nous paraître erroné comme le notre leur parait sans avenir. Bien évidement il n'est pas question d'accepter les violations des droits humains quels qu'ils soient et peu importe le pays ou ils sont mis en pièce. Mais il est important de comprendre que bien qu'observant tous l'état du monde actuel les pays ne portent pas, loin s'en faut, le même regard qu'ils soient européens, sud-américains, nord-américains, chinois et russes. C'est sans doute une des causes de nombreux malentendus.

En ce qui me concerne, je ne crois pas trop à l'universalité d'un "droit" quelconque, bien qu'il puisse être de bonne guerre de faire semblant d'y croire. Je pense en revanche qu'une politique qui ne prend pas au sérieux l'histoire -- j'entends par là l'irréversibilité de l'histoire, même récente -- se condamne elle-même, non au regard d'un droit ou d'une morale mais en pratique.

Il n'y a guère de page de l'histoire qu'on ne puisse regretter, mais il n'y en a pas une ligne qu'on puisse effacer ou réécrire. S'il y a un principe fondamental de l'histoire, c'est une lapalissade: le fait accompli, même hier ou aujourd'hui, si terrible ou stupide qu'il soit, il faut désormais faire avec. Or l'idéologie politique puise volontiers son inspiration dans une histoire lointaine, plus ou moins auréolée de mythe (p. ex. la Sainte-Russie orthodoxe), en négligeant ce qui est arrivé depuis comme si cela était de moindre importance et pouvait s'annuler -- retrouver ses racines, retourner aux sources, c'est le mouvement en boucle de toutes les renaissances, restaurations, refondations, réformes, de tous les "néos" qui croient pouvoir faire l'avenir du passé lointain en court-circuitant le passé récent. L'histoire de l'URSS et tout ce qui l'a suivie font partie de la réalité russe actuelle au même titre que ce qui l'a précédée, on ne peut pas les mettre entre parenthèses pour renouer directement avec ce qui était "avant". Je ne vois pas d'inconvénient à ce que la Russie de Poutine reconnaisse à l'Eglise orthodoxe un statut privilégié, structurant et même dominant (ce peut être, paradoxalement, un choix d'avenir, et pas si différent des religions d'Etat qui subsistent en Europe, en Angleterre ou en Scandinavie). Mais la diversité religieuse est un fait, bien antérieur à l'URSS (je parlais plus haut du catholicisme et du luthéranisme dans la région de la Baltique; l'islam du sud-est est un fait bien plus massif, sans parler de l'extrême-orient russe); aujourd'hui les TdJ en font partie, comme les Eglises évangéliques et d'autres "sectes": on ne les rayera pas d'un trait de plume, sous prétexte qu'ils sont là depuis moins longtemps que les autres. (Chez nous Louis XIV a cru pouvoir le faire avec le protestantisme, guère plus d'un siècle après son apparition; outre le sang et les larmes, ça n'a fait que précipiter la chute de l'Ancien régime.)

Une politique qui viserait à freiner le prosélytisme et les missions étrangères ne me paraîtrait pas absurde, même si elle n'est pas conforme aux canons européens ou américains de la "laïcité" ou de la "liberté religieuse". En revanche, "interdire une religion" qui est là et ne va pas s'évanouir sur un coup de sifflet me semble d'une bêtise sans nom (quoique ce soit aussi une bêtise criminelle, quand on pense à ce qui peut arriver et arrive déjà à une minorité désignée comme "nuisible" dans un vaste territoire dont la population a aussi une vieille tradition du pogrom).

Citation :

Sur le porte-à-porte des mineurs, j'ai l'impression qu'il génère de toute façon une certaine hostilité du public (européen et citadin du moins) et qu'il se fait de lui-même plus rare -- je vois surtout ces temps-ci des TdJ dans les rues à côté de leur présentoir, je n'ai pas le souvenir d'y avoir vu d'enfant; rarement de grands adolescents. Quoi qu'il en soit, cela pose toujours la même question d'égalité de traitement par rapport aux activités publiques de mineurs associées à d'autres religions (p. ex. dans le scoutisme).

(Québec) Un père de famille de la Montérégie a eu gain de cause contre son ex-femme, membre des Témoins de Jéhovah. La Cour d'appel a confirmé que celle-ci ne pourrait plus amener leurs filles de 9 et 12 ans faire du porte-à-porte avec elle.



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Résumé de l'affaire : Litige dans une affaire de garde d'enfants.

Les réunions : 

​La juge Sophie Picard de la Cour supérieure, le 11 novembre 2016, avait ainsi rendu des ordonnances pour que les filles ne fassent plus de porte-à-porte pour tenter de convertir les gens et qu'elles ne participent plus aux réunions à la salle du Royaume des Témoins de Jéhovah les soirs de semaine précédant une journée d'école.

 

 

Les juges Nicholas Kasirer, Martin Vauclair et Marie-Josée Hogue de la Cour d'appel ont confirmé le premier jugement. Ils ont estimé que la juge Picard a justement tenu compte de l'intérêt des enfants. 

"Les preuves montrent un investissement considérable de temps de la part de la mère dans la pratique de sa religion et une bonne partie de cette implication est faite avec les enfants. [...] Pour elle, la religion prend le dessus sur tout, incluant l'intérêt de ses enfants"


Le porte à porte : 

Alors que la mère prétendait que les filles étaient heureuses de faire du porte-à-porte, le père témoignait en disant qu'elles ne s'ennuyaient pas de cette activité les journées où il avait leur garde.
La Cour d'appel a aussi noté que la pratique du porte-à-porte n'était pas aussi encadrée que la mère le prétendait. L'une des filles a d'ailleurs raconté avoir fait du porte-à-porte seule et qu'un inconnu l'aurait alors amenée au sous-sol de sa maison pour lui montrer des lézards.





http://www.lapresse.ca/le-soleil/justice-et-faits-divers/201709/13/01-5132990-temoins-de-jehovah-fini-le-porte-a-porte-avec-maman.php

Bien sûr, ça ne changera rien dans l'immédiat à la situation des enfants dont les deux parents sont TdJ, ou n'ont pas engagé de procès de ce genre; mais l'évolution de la jurisprudence -- lente, d'instance en instance et pays par pays -- ne peut pas manquer d'influer, à long terme, sur les comportements. C'est probablement plus efficace que des "interdictions" massives qui ne peuvent qu'aggraver le repli du groupe sur soi.

RUSSIE
Emprisonnés en raison de leur foi




Emprisonnés en raison de leur foi
Le 25 mai 2017, des agents de police lourdement armés et le Service fédéral de sécurité (FSB) ont interrompu un paisible office hebdomadaire organisé par les Témoins de Jéhovah d’Oriol, en Russie. Les autorités locales ayant dissous l’association cultuelle d’Oriol dès juin 2016 pour extrémisme, elles prétendent à présent que les offices des Témoins de la ville visent à perpétuer les activités d’une organisation extrémiste.
Le procureur a entamé des poursuites pénales contre Dennis Christensen, un des ministres du culte de l’assemblée de fidèles d’Oriol, pour le rôle qu’il tient dans les offices religieux. Le tribunal du district de Sovietsky a ordonné que M. Christensen soit placé en détention provisoire jusqu’au 23 juillet 2017, permettant ainsi au FSB de réunir preuves et témoins à charge. Une plainte contre l’ordonnance du tribunal a été déposée le 29 mai 2017. Le 21 juin 2017, lors de l’audience, le tribunal a rejeté la plainte et a maintenu la détention provisoire de M. Christensen. Le 20 juillet 2017, le tribunal du district d’Oriol a prolongé la détention préventive de Dennis Christensen jusqu’au 23 novembre 2017. S’il est condamné sur la base de l’article 282.2, alinéa 1, du Code pénal, M. Christensen encourt une peine de six à dix ans de prison.
(...)

Des efforts pour défendre la liberté religieuse

Au moment de l’interruption de l’office du 25 mai 2017 à Oriol, les assistants s’étaient réunis en tant qu’étudiants de la Bible partageant des idées communes, et non en soutien à une entité juridique. Les Témoins de Jéhovah emploient tous les recours possibles en Russie et informent régulièrement les organisations internationales de la situation de Dennis Christensen et de celle de l’ensemble des Témoins de Jéhovah de Russie.

Portrait d’un prisonnier pour motif de conscience

Dennis Christensen
Dennis Christensen est né au Danemark le 18 décembre 1972 et a été baptisé Témoin de Jéhovah en 1989. Lui et sa femme Irina, une citoyenne russe, vivent à Oriol, une ville située à 350 km au sud-ouest de Moscou. Il éprouve beaucoup de joie à prendre soin de ses coreligionnaires en tant que ministre du culte.


Pour voir une liste de tous les Témoins de Jéhovah actuellement emprisonnés en raison de leur foi en Russie, cliquez sur le lien ci-dessous :
Emprisonnés en raison de leur foi : Russie (PDF) [en anglais]

https://www.jw.org/fr/actualites/juridique/par-region/russie/temoins-de-jehovah-en-prison/

D'après la "liste", c'est le seul TdJ emprisonné (du moins en juillet 2017)...

Faut-il interdire les Témoins de Jéhovah ? Le Cas Russe

Pourquoi les Témoins de Jéhovah sont-ils persécutés en Russie ? Comment réagissent ils ? Faut-il interdire cette religion ? Des poupées russes à la roulette russe, en passant par les montagnes russes, vous trouverez dans cette vidéo quelques éléments de réflexion.

https://www.youtube.com/watch?v=C9xnh9v1D8k

Toujours équilibré JW ROGUE...

Les choses ne se sont pas arrangées pour les TdJ russes depuis 2017 (début de ce fil), mais elles se sont tristement banalisées: les exactions du régime de Poutine sur "son" territoire et au-dehors font passer le "cas" jéhoviste pour anecdotique, ce qui d'ailleurs n'empêche pas les TdJ eux-mêmes de lire les événements de façon "secto-" ou "communautaro-centrée", comme si tous les dictateurs de l'histoire n'en avaient jamais eu que contre eux alors même qu'ils mettaient le monde à feu et à sang... Ce qui leur permet après coup de bénéficier de l'aura des "résistants", eux qui n'auraient résisté à rien si on les avait laissés tranquilles.