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 Semaine sainte

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MessageSujet: Re: Semaine sainte   Semaine sainte - Page 5 Icon_minitimeJeu 21 Mar 2024, 11:39

Citation :
A titre beaucoup plus personnel, ça me rappelle que j'ai terminé mon "comité judiciaire" jéhoviste (après des heures de discussion et une brève délibération pour la forme, le verdict étant décidé d'avance) sur un "c'est accompli", qui m'est venu spontanément et a dû finir de convaincre mes interlocuteurs que j'étais complètement fou et que je me prenais pour Jésus. Mais à quoi serviraient les histoires, historiques ou fictives, si elles ne nous inspiraient pas des rôles, des attitudes, des répliques, par l'analogie même lointaine des situations ? 

Mon dernier entretien avec les anciens, fût téléphonique (3 anciens avec haut-parleurs), celui qui menait la discussion, m'expliquait toutes les raisons qui justifiaient le fait que je devais être considéré comme un "retiré volontaire", je me souviens de lui avoir répondu : "Ce que tu as à faire, fais le promptement" (« Ce que tu as à faire, fais-le vite. » Jean 13,27 - Jésus qui s'adresse à Judas). Je ne sais pas pourquoi, j'ai fait cette réponse mais elle m'est venue naturellement, mon exclusion correspondait à une véritable libération (Je ne voulais pas insulter les anciens).



Citation :
 Le "j'ai soif" (dipsô > dipsaô) s'éclaire en effet d'abord par ses références intratextuelles, 4,13ss; 6,35; 7,37, et leurs réminiscences et résonances sapientiales ou gnostiques; mais aussi intertextuelles, même dans les évangiles canoniques -- surtout avec Matthieu: faim et soif de justice du Sermon sur la montagne, faim et soif du Christ aussi dans ses "frères" au chapitre 25... Outre que du point de vue narratif c'est une transformation de l'épisode synoptique du vinaigre (Marc 15,36 // Matthieu 27,48 // Luc 23,36), qui se confond lui-même avec le vin mêlé de myrrhe distinct en Marc 15,23 (-> de fiel en Matthieu 27,34 -> de vinaigre en Luc 23,36) -- on retrouvera la myrrhe pour l'ensevelissement en Jean 19,39 -- et chez Matthieu à l'autre bout, pour les mages. Sur le vinaigre en tout cas, ainsi que sur l'aberration littérale de l'hysope au lieu du roseau, qui ne s'explique que par son symbolisme rituel, l'article (re-)dit l'essentiel.

Ignace de la Potterie, La passion de Jésus selon l’évangile de Jean

L’auteur voit une connexion étroite entre 19/28, 19/30 et 19/34 (pp. 187ss). Le sang qui jaillit du flanc de Jésus renvoie à l’accomplissement de son œuvre. L’eau symbolise le don de l’Esprit. Jésus, par sa mort, ouvre le temps de l’Esprit. L’auteur comprend «j’ai soif » (19/28) et «il donna l’esprit » (19/30) à la lumière de la parole de Jn 7/37-38 et de la rencontre avec la Samaritaine, où celui qui demande devient celui qui donne (Jn 4/7-10). Jésus exprime ainsi son désir de la venue de l’Esprit et son dernier souffle exprime symboliquement ce-don (pp. 174ss).

https://www.persee.fr/doc/rhpr_0035-2403_1989_num_69_2_5023_t1_0229_0000_4


Dernière édition par free le Jeu 21 Mar 2024, 16:05, édité 1 fois
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Narkissos

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MessageSujet: Re: Semaine sainte   Semaine sainte - Page 5 Icon_minitimeJeu 21 Mar 2024, 12:11

J'apprécie l'analogie autobiographique et scripturaire: nos meilleures réparties, nos meilleurs gestes sont en effet des citations, plus ou moins conscientes...

D'après la recension d'Ingelaere, la monographie d'Ignace de la Potterie (1986) semble faire un usage raisonné de la "structure", qui met à juste titre le dialogue avec Pilate au centre de la Passion johannique (ce qui relativise du même coup tout le côté "juif" du "procès"). Je résisterais davantage à l'allégorisation des motifs, du genre ceci (de concret) signifie, représente, symbolise cela (d'abstrait ou de conceptuel, quelque chose ou quelqu'un de présumé connu et identifié, bloc désignant-signifiant-signifié-référent opaque, qu'on n'interroge plus): quand on dit "l'eau signifie l'esprit", on ne ferait a priori que remplacer une "métaphore" par une autre (puisque l'"esprit" c'est aussi et d'abord le souffle, le vent, concret à sa manière quoique insaisissable, encore plus que l'eau); mais en fait on remplace quelque chose qu'on connaît immédiatement (l'eau) par quelque chose d'abstrait qu'on croit connaître médiatement parce qu'on l'a appris ("l'esprit", non plus comme vent ni souffle, mais comme objet de doctrine, force ou hypostase divine); comme on l'a souvent remarqué, l'écriture johannique, toutes couches rédactionnelles confondues, fait jouer et danser les images et les mots entre eux sans chercher à les traduire en ces abstractions conceptuelles dont on fait les dogmes.
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MessageSujet: Re: Semaine sainte   Semaine sainte - Page 5 Icon_minitimeJeu 21 Mar 2024, 16:09

Le comportement de Pilate au cours du procès de Jésus témoigne-t-il d'un dilemme moral ?
Une analyse neuropsychologique
Roger Gil

Quelle analyse neuropsychologique Shocked du comportement de Ponce-Pilate ?

Reste maintenant à analyser le procès de Jésus avec les outils de lecture précédemment décrits (tableau 1). Ainsi, après son arrestation, Jésus est conduit chez Anne, puis comparaît devant le Grand Prêtre avant qu’au matin le Sanhédrin se réunisse et condamne Jésus à mort dès qu’il eut « blasphémé » en se déclarant Fils de Dieu (Lc 22, 69-71 ; Mc 14, 61-64 ; Mt 27, 63-66). Et c’est alors qu’ils le livrèrent à Pilate.

Ayant entendu les accusations portées contre Jésus, Pilate procède à son interrogatoire. Chez Jean, les juifs paraissent irrités de ne pas recevoir l’approbation immédiate du gouverneur : si Jésus n’était pas un malfaiteur, « nous ne te l’aurions pas livré (Jn 18, 30) ». Ce qui justifie la réponse cinglante de Pilate : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le selon votre loi » (Jn 18, 31) ; ceci amène les juifs à révéler d’emblée leur dessein : obtenir la condamnation à mort de Jésus, qu’eux-mêmes ne pouvaient exécuter (Jn 18, 31), ce qui, implicitement, indique à Pilate qu’il s’agit du verdict qu’ils ont eux-mêmes prononcé. Et pourtant, il y avait déjà une atteinte à l’ordre public par le fait même que les responsables du peuple juif avaient conduit Jésus au prétoire. Quant à Luc, outre le désordre, il cite deux autres chefs d’accusation ; Jésus empêche de payer le tribut à César et se donne pour le Christ-Roi (Lc 23, 2).

L’amoralité de Pilate eut été de juger la cause entendue face aux plus hauts responsables juifs et aux certitudes qu’ils affichaient. Il y avait menace à l’ordre public et la calomnie que représentait l’accusation de rébellion de Jésus contre l’impôt. Que pouvait valoir dans l’absolu la vie d’un agitateur dénoncé par ses concitoyens ? Fondée sur une non prise en compte de la morale et sur l’application mécanique du maintien de l’ordre public, Pilate aurait pu acquiescer immédiatement aux vœux des représentants juifs et leur livrer Jésus. Mais des trois accusations formulées contre le Christ, Pilate néglige les deux premières, pourtant les plus simples et il interroge sur l’accusation mi-religieuse mi-politique qu’il veut éclaircir puisque en écho au « Christ-roi » dont on lui dit que cet illuminé se prétend, il pose une seule question, identiquement rapportée dans les quatre évangiles : « Es-tu le roi des juifs ? » (Lc 23, 3 ; Mc 15, 2 ; Mt 27, 11 ; Jn 18, 33). Jésus n’élude pas cette question : dans les trois synoptiques, il transforme la question en constat affirmatif renvoyé à son interlocuteur. Seul Jean détaille un dialogue capital entre Jésus et le préfet : Pilate s’affirme indépendant du débat car il n’est pas juif (Jn 18, 35). Il veut donner la parole à Jésus et entendre sa réponse aux accusations qui sont portées contre lui. Le préfet montre par là le souci qui est le sien de laisser Jésus s’exprimer face à ceux qui l’accusent et que Pilate désigne de manière hyperbolique comme « ta nation et tes grands prêtres ». Comment admettre dès lors que le comportement de Pilate ne soit qu’une mascarade ? La demande de Pilate à Jésus relève au moins d’une préoccupation déontologique : respecter l’équité entre un accusateur puissant et un accusé abandonné de tous. Et l’interrogation de Pilate ne porte pas sur ce qui constituerait pourtant l’essentiel d’une affaire de maintien de l’ordre et de respect du pouvoir (les accusations de désordre et de refus d’acquitter l’impôt), elle concerne l’accusation la plus mystérieuse : comprendre pourquoi cet homme isolé et désarmé peut se dire « roi des juifs ». Car Pilate a bien compris que c’est cette seule prétention de Jésus qui a entraîné sa condamnation à mort par les responsables juifs. Statuer sur le contenu de cette accusation relève bien d’une posture déontologique ciblée qui ne tient pas compte des accusations subsidiaires ajoutées pour légitimer une atteinte à la « pax romana ». La réponse de Jésus est sans équivoque : il est roi mais sa royauté n’est pas de ce monde. Pilate insiste, Jésus maintient et témoigne. Il dit que sa mission est de rendre témoignage à la vérité. La réponse de Pilate a une teinte de joute philosophique puisqu’il s’exclame : « Qu’est-ce que la vérité ? » (Jean 18, 38) ?

Et Jésus, selon Marc et Matthieu, ne répondra à aucune autre question que celle portant sur sa royauté. Il reste mutique devant les accusations des grands prêtres (Mc 15, 3) et des anciens (Mt 27, 12). Pilate ne s’en irrite pas et selon Marc (15, 3) et Matthieu (27, 14) sa réaction est l’étonnement qui suscite l’indécision. Luc et Jean sont dans la même lignée de pensée mais sont plus explicites : « Je ne trouve rien de criminel en cet homme » dit Pilate aux grands prêtres et aux foules, selon Luc (23, 4), ce que Jean exprimera, telle une conséquence logique : « Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation » (Jn 18, 38). Ces deux versets montrent que Pilate est bien entré dans un dilemme moral. Certes il ne tranche pas pour un choix déontologique qui se serait imposé à lui mais il entre dans un débat dont il sera le protagoniste central jusqu’à la condamnation de Jésus. Et le constat d’innocence participe bien du même déclenchement émotionnel que suggère l’étonnement qui l’avait envahi. Le sens du verbe ??????? peut correspondre à « admirer » ou à « étonner », le contexte précisant selon Blass et si l’étonnement est compris dans un sens positif ou négatif. Or, ce verbe revient sept fois chez Matthieu et quatre fois chez Marc. Chez Marc, le sens est celui de surprise interrogative (Mc 5, 20 ; 6, 6 ; et 15, 44). Chez Matthieu, le verbe glisse vers l’admiration de Jésus à l’égard de la foi du centurion (Mt 8, 10), de ceux qui entourent Jésus quand il commande aux vents et aux flots (8, 27), de la foule quand Jésus guérit le sourd-muet (Mt 9, 33), mais aussi les estropiés, les boiteux, les aveugles (Mt 15, 31) ; des disciples quand Jésus dessécha le figuier (Mt 21, 20) ; c’est aussi l’étonnement des pharisiens auxquels Jésus répond de rendre à César ce qui est à César (Mt 22, 22). Ainsi le sens du verbe est souvent positif et ne traduit jamais un agacement. En outre Matthieu ajoute que Pilate fut ‘fort’ étonné par Jésus. Certes, le contexte ne permet pas d’affirmer que le mot devrait être pris dans le sens d’un sentiment d’admiration inspiré par Jésus à Pilate. En tout cas, l’indécision de Pilate indique pour le moins, que Pilate fut troublé par le comportement de Jésus à tel point que chez Matthieu, comme chez Marc, l’étonnement est suivi de la proposition de Pilate de libérer Barabbas. L’émoi déontologique induit cette tentative de compromis utilitariste.

https://www.cairn.info/revue-des-sciences-philosophiques-et-theologiques-2010-4-page-719.htm
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Narkissos

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MessageSujet: Re: Semaine sainte   Semaine sainte - Page 5 Icon_minitimeJeu 21 Mar 2024, 16:40

J'hésite aussi entre me frapper le front, au risque de provoquer quelque lésion cérébrale susceptible de je ne sais quels effets éthiques et comportementaux, et sourire: après tout, si on a pu psychanalyser des personnages littéraires, il n'y a pas de raison qu'ils échappent à un diagnostic neurologique... Celui-ci a au moins le mérite de respecter jusqu'à un certain point les différences entre les évangiles, mais il n'échappe pas à la naïveté de vouloir retrouver, derrière ces différences, le cerveau d'un (seul) individu réel. Que Ponce-Pilate fût un personnage historique, on n'en doute certes plus, mais ça n'empêche pas que ceux qui l'ont raconté, Philon, Flavius Josèphe et a fortiori les évangélistes qui avaient de tout autres intérêts qu'"historiques", en ont fait ce qu'ils ont voulu, et que cela est d'abord à apprécier de façon différenciée, d'après leurs écrits respectifs. Par ailleurs on pourrait se demander ce qu'a de "neurologique" la distinction éthique et/ou axiologique entre "déontologique" et "utilitaire": la neurologie peut constater que telle ou telle lésion perturbe tel type de comportement culturellement déterminé, elle ne peut nullement expliquer ni justifier la construction, la détermination et la valorisation différenciée des comportements -- pourquoi le "déontologique" serait "meilleur" que l'"utilitaire", à supposer que cette distinction telle que nous la pensons ait le moindre sens chez un "homme de pouvoir" romain comme Pilate (qu'on pense en amont à Antigone, ou plutôt à Créon, ou en aval à Machiavel).

Toujours est-il que globalement les évangiles ne chargent pas Pilate, qui sert plutôt de contraste à l'hostilité juive, diversement caractérisée comme celle des grands prêtres, du sanhédrin, des anciens, des scribes, des pharisiens, seulement à la fin du "peuple"... La lecture ne se retourne guère qu'à partir de la seconde moitié du XXe siècle, par retour de balancier de l'antisémitisme, où pour ne plus accuser les juifs on est tout prêt à charger les Romains (antiques et païens s'entend), qui ne sont plus là pour protester. Si le Pilate de Luc est sans surprise le plus sympathique, dans la logique pro-romaine de Luc-Actes, c'est à coup sûr celui de Jean qui paraît le plus intelligent ("qu'est-ce que la vérité ?"), parce qu'il n'est qu'une des voix de la polyphonie "johannique": dans "Pilate" comme dans "Caïphe" ou dans "Jésus" d'ailleurs, c'est toujours "l'évangéliste" qui parle (sans préjudice de la diversité des rédactions), mais qui a besoin de plusieurs personnages pour exprimer plusieurs "points de vue". Le procédé n'est pas sans rappeler les pseudonymes de Kierkegaard ou les hétéronymes de Pessoa, mais il est aussi vieux que le récit, mythique ou épique, et bien sûr le théâtre.

---

J'ai souvent parlé, depuis le début de ce fil (2019), de l'effet "synoptique" et/ou "holographique" (cf. aussi, entre-temps, ici) ou "polyphonique" qui joue dans tous les "évangiles" (au moins "canoniques") mais particulièrement dans le récit de la Passion, à quatre voix. Certes cet effet diffère selon qu'on y cherche, derrière les textes, l'image différenciée d'un "Jésus historique", ou qu'on y voit au contraire la production ou la construction en avant ou en aval d'un "Jésus mythique", l'objet même de la "foi". N'empêche que dans tous les cas il est involontaire, dans la mesure où aucun "auteur" n'a voulu que son texte figure à côté d'autres dans un "canon" et puisse leur être comparé -- chaque "auteur" ou "rédacteur" voulant à l'évidence produire l'évangile, le seul, unique et définitif, remplaçant et annulant les précédents le cas échéant. Mais il n'en est pas moins effectif, car de fait nous ne pouvons plus lire aucun évangile comme si les autres n'existaient pas.

Comme je l'ai déjà raconté, cette "conscience synoptique", bonne et mauvaise conscience à la fois, reste pour moi attachée à ma dernière "semaine sainte" jéhoviste, où nous lisions tous les matins, à quelques-uns, les textes correspondants dans la Synopse de Lagrange, que j'avais découverte quelques mois plus tôt. De sorte que ce qui nourrissait la "foi" la détachait en même temps de toute "croyance historique" pour l'orienter vers la "littérature" et une certaine "mystique". Autre forme de "passion", qui serait restée bien "intellectuelle" et "intérieure" si elle ne s'était aussi traduite en extériorité, de "Mémorial" en "comité judiciaire"...
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