inter-minables

Citation :

A croire que le "progressisme" naguère politique, économique, social, moral, ne se survit plus que dans un dogmatisme technoscientifique, et que tous ceux qui y résistent pour les motifs les plus variés, obscurantistes, conservateurs, réactionnaires, révolutionnaires, libéraux ou libertaires, humanistes ou antihumanistes, sont condamnés à des alliances contre nature face à ce "totalitarisme d'extrême-centre" (comme disait naguère Baubérot, en parlant des "anti-sectes").

L’extrême centre, une idéologie comme les autres

Une démarche idéologique se reconnait à plusieurs caractères : des idées trop simples, comme par exemple la suppression de la propriété privée ou le libre-échange universel, avec souvent des effets collatéraux désastreux : l’oppression totalitaire ou la régression économique dans le cas du libéralisme européen. Au bout, le rejet des peuples : hier les dissidents, aujourd’hui les gilets jaunes.

Mais il est un caractère de l’idéologie qui, plus que les autres, ne trompe pas, c’est l’intolérance, le refus de conférer quelque respectabilité que ce soit aux positions adverses. Car toute idéologie est un projet messianique : l’ambition de transformer radicalement  la condition humaine, par la suppression de tel ou tel fondamental anthropologique : la propriété, la nation, ou l’instauration de la démocratie libérale. L’opposition aux idéologies n’est pas une opinion parmi d’autres ; elle est tenue par ses partisans pour un obstacle à une ambition  mirifique. Les ennemis du communisme  étaient des « vipères lubriques ». Ceux du libéralisme, assimilé à tort ou à raison aux constructions supranationales sur lesquelles repose l’Occident : Otan, Union européenne, etc. sont relégués dans les ténèbres extérieures où ont sombré  les gens infréquentables. Infréquentables, c’est-à-dire qu’aucun débat n’est permis avec elles. Dix prix Nobel d’économie ont contesté la pertinence de l’euro ; il n’est néanmoins pas permis d’en débattre ; sur l’euro, l’intimidation des opposants est telle que le Parti communiste  et le nouveau Front national (Rassemblement national) n’osent plus le remettre en cause.

https://lanef.net/2022/07/13/emmanuel-macron-un-extreme-centre-resolument-oppose-aux-extremes/


Non Vaccinés : Les IRRESPONSABLES

https://www.youtube.com/watch?v=zkffUB40POE

Cette vidéo peut (sûrement) avoir des effets pervers mais je trouve intéressant de reconsidérer ces différentes déclarations en dehors de son contexte d'hystérisation du débat. Comment (à froid) percevons-nous de telles déclarations ? Comment expliquer que des personnes instruites, attachées à la démocratie et humanistes aient pu s'exprimer de la sorte ? Il ne s'agit de juger les auteurs de ses propos mais de réfléchir aux extrémités dans lesquelles nous pouvons (tous) tomber dans un contexte donné. J'avoue être encore plus horrifié (aujourd'hui, avec le recul)à que révolté. 

La formule "extrême(-)centre" (variante de la "pensée unique", un peu plus ancienne) s'est popularisée depuis, mais mon souvenir de Baubérot date des années 1990 -- sur un tout autre sujet il est vrai, mais c'était aussi l'époque où la "fin des idéologies" (sinon "de l'histoire") paraissait une évidence, dans le sillage de l'effondrement du bloc soviétique, aussi bien pour ceux qui s'en réjouissaient que pour ceux qui la déploraient. Le paradoxe, c'est que ça a rendu les idéologies restantes, et les suivantes, à la fois honteuses et encore plus dogmatiques: il n'était plus question pour elles de s'affirmer sur leur propre terrain (idéologique, c.-à-d. politique, rhétorique, dialectique, etc.), il leur fallait se poser en vérités de type technoscientifique, indiscutables le cas échéant, pour repousser leurs adversaires dans la catégorie de l'idéologie, suffisamment infamante en soi...

Avec Macron ça change un peu, car l'"extrême-centre" cesse d'être une insulte réservée aux autres, ça devient un titre qu'on peut revendiquer fièrement et par là même on réinvestit le terrain de l'idéologie...

Au passage, c'est assez remarquable que le macronisme ait abouti à l'exclusion des opposés (ni l'un ni l'autre, ne-uter) alors qu'il visait justement leur inclusion (l'un et l'autre, utraque). Mais c'est que les "extrêmes" exclus de l'inclusion visée ont fini par occuper tout l'espace disponible, comprimant son potentiel d'extension (dès lors qu'il n'y a plus de droite ni de gauche "modérées" qui ne soient déjà agrégées au centre, ça ne peut plus bouger, d'où la situation actuelle et probablement durable de "majorité relative").

Quant aux mécanismes du lynchage, ce sont toujours les mêmes indépendamment du sujet ou du prétexte -- et ils rendent la responsabilité de la parole publique, politique ou médiatique, particulièrement lourde...

Il y a quelques jours la Conseillère fédérale Mme Simonetta Somaruga a créé la surprise en présentant sa démission du Conseil fédéral pour la fin de l'année 2022. Son époux a été victime d'un AVC et elle désire être plus proche de ce dernier. Elle a été 2 fois présidente de la Confédération en 2015 et en 2020.

Elle a géré la crise du Covid avec beaucoup d'humanité et d'intelligence laissant ses collègues du Conseil fédéral intervenir dans le cadre de leur dicastère. Elle n'a jamais fait preuve d'autoritarisme.

Tous les partis sont unanimes, dans une moindre mesure pour l'extrême droite, en reconnaissant que nous perdons une personne politique de grande valeur.

Une conseillère fédérale, un conseiller fédéral peut décider de quitter le gouvernement fédéral quand bon lui semble, mais la fin de l'année est le moment qui convient le mieux.

Pour ceux qui auraient du mal à suivre, cf. supra 18-19.9.2022 où nous avions (un peu) parlé d'elle...

La raison politique suisse est décidément enviable, mais peu imitable de l'extérieur, parce qu'elle tient autant à sa géographie qu'à son histoire: les montagnes, les vallées, les lacs, les langues, les religions, c'est du réel durable qui a formé une intelligence politique globalement portée à la négociation, à la transaction, à la tolérance et au bon sens, bien qu'il y ait toujours des exceptions en mieux ou en pire. A la limite, ce sont les partis nationaux qui paraissent incongrus dans ce paysage, alors qu'en France (p. ex.) ils sont quasiment les seuls repères, symboliques et imaginaires, dans un territoire aussi uniformisé que sa carte, trop vaste pour être un horizon réel pour quiconque -- et l'extension des partis à l'échelle européenne ou mondiale, au gré des alliances des partis nationaux, n'arrange pas les choses. On croit avoir plus d'affinités avec un membre du même parti ou le sympathisant d'un parti similaire à l'autre bout du monde qu'avec son voisin d'une autre opinion, ce qui est assez ridicule. La peinture du monde en "couleurs" politiques (c.-à-d. partisanes) appauvrit considérablement sa diversité réelle, et potentielle.

Soignants convoqués par la police - 
David GUYON Avocat

https://www.youtube.com/watch?v=6OJRplGV6Ms


La vidéo est un peu longue, à regarder à temps perdu ... Elle parait intéressante, une autre approche (pertinente ou pas) de la crise du Covid (Les deux universitaires risques des sanctions disciplinaires) :

https://www.youtube.com/watch?v=u-3QxZrAMus&t=2429s


Emmanuelle Darles est docteur d’État en informatique et enseignante-chercheuse à l’université de Poitiers. Vincent Pavan est maître de conférences et chercheur en mathématiques à l’université d’Aix-Marseille. 

Les 24 et 25 septembre 2022, ils ont tous les deux participé à un colloque sur la crise sanitaire organisé à Peyrolles-en-Provence (Bouches-du-Rhône), dont l’objet consistait à proposer une analyse critique des décisions politiques prises pendant l’épidémie de covid ainsi qu’à étudier le rôle de la fraude et de la corruption dans le cadre de la crise sanitaire.

Lors de leurs interventions respectives, Emmanuelle Darles et Vincent Pavan ont détaillé les modalités d’exercice de la corruption dans les champs informatique, mathématique et épidémiologique.

Selon les deux universitaires, la science et les mathématiques ont en effet pu être dévoyées pour justifier la mise en place de mesures politiques au nom d’un impératif de santé publique.

« Il y a une crise scientifique, une crise de l'intégrité, une crise des bonnes pratiques. Quand on affiche un résultat, quand on émet une théorie, on la prouve et on la rend reproductible. Ça n'a jamais été fait. On a par exemple imposé le passe sanitaire sur la base d'un article scientifique dont nous n'avions pas le code de calcul. Vincent Pavan a démontré par la suite qu'il s'agissait d'une tromperie », souligne Emmanuelle Darles.

D'après Vincent Pavan, l’usage frauduleux de la science et du langage mathématique par des responsables politiques séduits par l'avènement d'une forme de biocratie est d'ailleurs particulièrement inquiétant.

« La corruption de la science consiste à faire en sorte que le vrai remplace le bien dans la construction et dans la vie des individus. [...] C'est quand vous imposez les lois scientifiques à la place des lois positives, des lois morales, que les sociétés totalitaires arrivent », souligne le mathématicien.

Auteurs d’une étude critique du rapport sur les effets indésirables des vaccins produit par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) au mois de juin, Emmanuelle Darles et Vincent Pavan pointent également du doigt « un défaut de vigilance » de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et de l’Agence européenne des médicaments (EMA) dans le cadre du dispositif de pharmacovigilance passive relatif aux vaccins. 

« On sait qu'il y a une sous-déclaration des effets indésirables de l'ordre de 90 à 95%. Si nous voulons  une estimation raisonnable des effets indésirables totaux à partir des effets indésirables remontés en pharmacovigilance passive, il faut en général multiplier les chiffres par un facteur 10 ou un facteur 20 », observe Vincent Pavan.

« Nous avons compris que les chiffres distribués par l'EMA et par l’ANSM étaient sous-estimés du facteur de pharmacovigilance passif, c'est-à-dire d'un facteur 10 à 20 », poursuit-il.

Et l'enseignant-chercheur d’ajouter : « Il y a beaucoup d’interrogations sur les alertes de vigilance qui n’ont manifestement pas été produites. [...] Je tiens à rappeler que l’ANSM a été condamnée dans l'affaire du Mediator pour défaut de vigilance. Depuis, rien n'a vraiment changé. [...] Il y a une faillite des agences de santé, qu’il s’agisse des Centres régionaux de pharmacovigilance ou de l’Agence nationale de sécurité du médicament. »

Pour Emmanuelle Darles, il est urgent que les victimes d’effets indésirables soient reconnues, indemnisées et accompagnées : « Il faut que le doute puisse bénéficier aux patients et non aux labos pharmaceutiques. L’enjeu est là, aujourd’hui. »

« Il va falloir construire une société beaucoup plus empathique, où l'intelligence émotionnelle a complètement sa place. On parle beaucoup de l'intelligence, du savoir, mais la base de l'être humain, ce n'est pas tellement ses connaissances, c'est d'abord ce qu'il a en lui. »

Sur la première vidéo, trop courte, je trouve assez curieux que la police enquête sur des délits hypothétiques, non constitués, qu'elle présumerait en l'absence de toute plainte et de tout constat en flagrance, pour inciter des justiciables présumés innocents à s'auto-incriminer: ça me semble contraire à tous les principes du droit, et digne du plus mauvais polar, mais beaucoup de choses m'échappent...

Sur la seconde, trop longue en effet, j'ai l'impression que les défauts de la vulgarisation scientifique sont à peu près les mêmes dans la communication "officielle" et "contestataire" (The Epoch Times est apparemment une chaîne du Falun Gong, mouvement que l'Etat chinois a commencé par essayer de récupérer avant de le persécuter -- je n'en fais pas un argument ad hominem -- ni ad feminam). Ce qui me gêne c'est que dans le "scientifique" le mathématique-statistique (seul convoqué ici, pour produire le coefficient magique, x 10 ou x 20, qui permet de passer d'un chiffre d'effets indésirables effectivement déclarés à un chiffre présumé "réel" mais en fait plus imaginaire que le premier) est mis au même niveau que la biologie expérimentale, sans parler de la médecine hybride qui est à la fois science et technique, et plus contaminée que jamais par des enjeux politiques, administratifs et économiques dans une affaire de "santé publique". Ce qu'il y a de bien avec les réseaux sociaux, c'est que les spectateurs n'ont même pas besoin de comprendre ce qui est dit pour savoir qui a raison, puisque c'est toujours eux qui ont raison, qu'ils se croient d'accord ou non avec tel ou tel discours, et quelle que soit leur façon de l'interpréter...

Je n'ai pas les compétences nécessaires pour apprécier la validité de ces propos (tout comme ceux du gouvernements), par contre je suis surpris par "la chasse aux sorcières" pratiquée dans notre pays, ou toutes paroles dissonantes et non conformes au discours officiel sont sanctionnées par des procédures disciplinaires, que ce soient des professeurs de médecines, des universitaires (qu'ils aient tort ou raison ou ni l'un, ni l'autre). Je suis également surpris par la volonté des autorités de faire plier et céder quelques soignants "égarés" qui refusent la vaccination Covid. Les autorités sanitaires affirment que d'un point de vu éthique, un soignant DOIT se faire vacciner, autrement sa place n'est au sein d'un hôpital (Je ne connais pas le document qui fonde cette éthique), or une infime minorité des ces soignants a fait sa quatrième dose et à accepter son injection du vaccin contre la grippe ... Sont-ils indignes d'être des soignants OU cette nouvelle éthique ne s'applique-t-elle que lorsque la vaccination est obligatoire ???

Tout ce qui vise à renforcer (fonder, appuyer, étayer, justifier, soutenir, défendre, etc.) une autorité la fragilise -- non pas seulement l'"éthique" (qui dans cet usage ne signifie rien de plus ni d'autre que la vieille "morale", indépendamment de son "contenu": un "il faut" supposé commun à tous qui viendrait confirmer l'ordre du chef, du roi, du dieu, ou suppléer à son absence), mais toute forme d'explication (rationnelle, scientifique, empirique, etc.). Cette contradiction est peut-être aussi ancienne que la civilisation (même le tyran doit se faire passer pour juste et bon), mais elle transit de façon toute particulière la modernité où les formes résiduelles d'autorité (politique, militaire, administrative, etc.) ont d'autant moins de raison d'être qu'elles cherchent à s'en donner davantage -- et pourtant aucune société ne s'en passe. Au fond l'ordre (au sens de commandement ou d'interdiction, arkhè autorité-principe) et la logique s'excluent, mais cette antinomie est plus que jamais noyée dans le discours général qui fait tourner en boucle "ordre logique" et "logique contraignante", elle n'apparaît que dans les situations de conflit où toute discussion s'enlise et cède la place à la réalité toujours sous-jacente, mais rarement visible, d'un rapport de force brut.

La Grèce devrait réintégrer ses personnels de santé non vaccinés

La décision de mettre à l'écart ces soignants devrait être annulée à partir du 1er janvier 2023 par le Conseil d'État.

La Grèce va réintégrer des milliers d'employés du secteur de la santé qui avaient refusé d'être vaccinés contre le Covid-19, a annoncé ce mardi le ministre de la Santé après une décision de justice en ce sens.

«Le jugement sera mis en œuvre, même si selon moi il s'agit d'une décision dangereuse pour la santé publique», a déclaré à Mega TV le ministre de la Santé Thanos Plevris. Selon lui, la décision entrée en vigueur il y a un an de mettre à l'écart quelque 6500 employés non vaccinés devrait être annulée à partir du 1er janvier 2023, et peut-être auparavant.

Le quotidien Kathimerini avait rapporté en octobre que plus de 2000 personnels de santé restaient non vaccinés, dont quelque 170 médecins. La plus haute juridiction administrative en Grèce, le Conseil d'État, a appelé la semaine dernière à annuler cette mesure.

Plus de 5,3 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Grèce depuis le début de la pandémie. Plus de 34.000 décès ont été attribués au coronavirus, selon le ministère de la Santé.

https://www.lefigaro.fr/international/la-grece-devrait-reintegrer-ses-personnels-de-sante-non-vaccines-20221129

L'un des rares avantages d'être passé par une "secte", un "parti" ou quelque chose de ce genre -- à condition d'en être également sorti -- c'est bien de reconnaître facilement ce genre de "malhonnêteté pour la bonne cause", que celle-ci soit majoritaire ou minoritaire, officielle ou occulte. L'ironie est qu'à part le nombre rien ne différencie les adeptes des canaux "officiels" des "complotistes", chacun se croyant tenu au même type de conformation à ses sources d'information et de prescription, "choisies" dans une illusion de lucidité qui est aussi bien une parfaite cécité.

J'ai revu ces jours-ci l'excellent film Le conformiste de Bertolucci, avec un Trintignant qui illustre à merveille la recherche éperdue de la normalité chez un homme intelligent, qui devient fasciste quand la norme est fasciste et assassin pour la bonne cause, avant de devenir tout aussi sincèrement antifasciste quand la norme change -- avec une certaine explication dans un traumatisme infantile, agression sexuelle et sentiment de culpabilité d'un meurtre imaginaire, mais les mécanismes de conformation n'en demandent généralement pas tant...

Citation :

L'un des rares avantages d'être passé par une "secte", un "parti" ou quelque chose de ce genre -- à condition d'en être également sorti -- c'est bien de reconnaître facilement ce genre de "malhonnêteté pour la bonne cause", que celle-ci soit majoritaire ou minoritaire, officielle ou occulte. L'ironie est qu'à part le nombre rien ne différencie les adeptes des canaux "officiels" des "complotistes", chacun se croyant tenu au même type de conformation à ses sources d'information et de prescription, "choisies" dans une illusion de lucidité qui est aussi bien une parfaite cécité.

Penses-tu qu'il s'agit d'une mascarade, une entente entre le gouvernement grec et le Conseil d'État afin que les autorités politiques se dégagent de toutes responsabilités en reportant la responsabilité des la réintégration sur la Justice 

Je suis sidéré par l'attitude et la fermeté de nombreux Professeurs de médecine qui s'opposent à la réintégration des soignants non-vaccinés en invoquant la protection des personnes fragiles et âgées (alors que l'on l'enregistre de nombreux clusters quotidiens dans les hôpitaux et que il n'y a plus aucun protocole concernant les soignants positifs au Covid qui n'ont plus d'obligation d'arrêter le travail, ni de fournir un texte négatif pour la reprise, qui gère d'une manière autonome cette question et que l'on peut réquisitionner même positifs au Covid si le besoin s'ne fait sentir) et l'éthique médicale (qui n'existe pas) qui voudrait qu'un soignant se vaccine obligatoirement sous peine d'être taxé d'être un antiscience ou contre la médecine. 

Je pense que l'on ne pardonne pas à ces soignants non-vaccinés le fait de ne pas s'être conformé à l'obligation vaccinale ou de ne pas avoir cédé à la pression de la menace d'être suspendu (50%  des soignants se sont faits vaccinés par peur d'être suspendu et non parce qu'il était des convaincus de la vaccination). La résistance (à tort ou à raison) est inacceptable, la non conformité est insupportable, il faut donc punir avec la conviction de le faire pour le bien public et le respect d'une éthique (inventée).   

Curieusement, ces Professeurs ne sont pas interpellés par le fait qu'une grande majorité des soignants n'a pas fait sa dose de rappel (4eme dose te sont donc hors protection vaccinale) et que seul 20 % des soignants se sont vaccinés contre la grippe. Selon la logique de ses Professeurs, ces soignants devraient-ils être suspendus, indignes de leur fonction ??

free a écrit:

Penses-tu qu'il s'agit d'une mascarade, une entente entre le gouvernement grec et le Conseil d'État afin que les autorités politiques se dégagent de toutes responsabilités en reportant la responsabilité des la réintégration sur la Justice  Shocked

Ce n'est pas du tout ce que je disais dans la citation précédente, mais ça me paraît plausible: je ne connais rien aux institutions grecques, mais d'une manière générale le principe (moderne) de la "séparation des pouvoirs" présente aussi cet avantage accessoire pour le pouvoir (exécutif), de voir ses décisions renversées ou neutralisées par un "autre" (judiciaire ou législatif) plutôt que d'avoir à les désavouer lui-même (ce dont le coût médiatique et électoral peut s'avérer très supérieur en démocratie). Evidemment cette distribution des pouvoirs a ses limites et reste en grande partie un "jeu de rôles", avec une certaine complicité dans l'antagonisme fonctionnel, comme on le voit en France avec notre Conseil d'Etat à cheval sur plusieurs pouvoirs en principe séparés -- et même dans une certaine mesure avec le Conseil constitutionnel qui, se rapportant à un texte réputé intangible (en fait plus difficilement modifiable et plus rarement modifié), dispose en théorie d'une plus grande indépendance. En pratique nulle autorité, exécutive, législative ou judiciaire, n'échappe au jeu d'interaction avec l'"opinion" (rendue de plus en plus aléatoire par les médias et les réseaux sociaux), et la distribution même des pouvoirs y est prise, devenant éventuellement un atout dont on peut jouer plus ou moins habilement, à condition de s'entendre.

Ce matin une nouvelle Conseillère fédérale et un nouveau Conseiller fédéral ont été élus par les deux chambres réunies (Conseil National et Conseil des Etats). Cette double élection a fait suite à la démission d’une Conseillère fédérale et d’un Conseiller fédéral.

Madame Elisabeth Baume-Schneider (Socialiste) du canton du Jura remplace sa collègue de parti Madame Simonetta Somaruga démissionnaire.
C’est un grand honneur et une grande joie pour le canton du Jura, dernier canton formé et accepté au sein de la Confédération Helvétique, extrait de Wikipedia :

Wikipedia a écrit:

Créé le 24 septembre 1978, le canton du Jura est le plus récent canton de Suisse. Il entre en souveraineté le 1er janvier 1979. Il se situe dans le nord-ouest de la Suisse, dans le massif du Jura, au sein de la grande région suisse dénommée Espace Mittelland.

Monsieur Albert Rösti [cela ne s’invente pas] (UDC) du canton de Zürich remplace son collègue de parti Ueli Maurer démissionnaire.

Il n’y avait pas de surprise quant au choix des partis représentés. 2 tickets de 2 candidats par l’UDC et le parti Socialiste, ont été présentés aux différentes commissions des partis qui ont entendu les candidats avant de porter leur choix. Une conseillère socialiste devait remplacer une socialiste sortante et un homme UDC devait remplacer un UDC sortant. Cependant, seuls les plus consensuel ont été acceptés ce qui explique leur passage obligé devant les commissions des divers partis siégeant au sein du parlement. Il convient de noter que lorsque les Conseillers fédéraux siègent il peut arriver qu’ils doivent valider un choix qui va à l’encontre des décisions de leur parti respectif.

Petit rappel : les Conseiller peuvent démissionner en cours d’exercice, ils seront réélus à la fin de leur mandat tous les quatre ans : la prochaine élection des députés des deux chambres constituant le parlement aura lieu en 2023, à cette occasion les membres du Conseil fédéral seront réélus ou pas (ce qui est extrêmement rare) :

Wikipedia a écrit:

Les élections fédérales suisses de 2023 pour la 52e législature de l'Assemblée fédérale suisse ont lieu le 22 octobre 2023 afin de renouveler les 200 sièges du Conseil national et 45 des 46 sièges du Conseil des États.

De l'extérieur, la Suisse donne l'impression de gérer ses partis un peu comme ses cantons, ses langues et ses religions: comme des données de nature (quoique culturelles), d'identité et d'appartenance, à peine plus variables que les autres, et dont il convient de tenir compte à l'échelle confédérale, par un système de représentation proportionnelle (dont l'importance est d'autant plus limitée que la démocratie est en partie directe et locale). Contrairement aux pays où une moitié des votants impose intégralement sa loi à l'autre moitié (sans compter les non-votants) pour une période donnée, du moins en cas de majorité absolue fût-ce de quelques voix -- à supposer encore que la moitié prépondérante soit effectivement représentée, non trompée d'avance ni trahie après coup, par ceux qu'elle élit...

Clément Viktorovitch sur la "justice" dans la réforme des retraites, 11/01/2022

https://video.ploud.fr/w/0376f0b3-3c9b-44a1-b7fd-f329f685a7ff

Sans revenir sur l'insaisissable concept de justice qui nous a déjà beaucoup occupés, on pourrait s'étonner que le gouvernement ait offert à ses oppositions un tel bâton pour se faire battre -- mais c'est souvent une bonne stratégie, face à une censure par exemple, que de laisser dépasser des défauts évidents pour occuper les censeurs, défauts sur lesquels on finira par céder de sorte que l'essentiel passe et que tout le monde ait l'impression d'avoir gagné quelque chose...

Je me souviens de la fin des années 1970 où l'une des choses qui m'avaient surpris, c'était de voir des jeunes se préoccuper de leur retraite (et de la carrière qui y mènerait ou non, en ce qui n'était encore que les prémices d'un chômage massif) -- chose tout à fait inconcevable à la "génération" précédente, je veux dire celle des années 1960-75 que j'avais connue au lycée, dont la pire crainte était de "perdre sa vie à la gagner". Depuis la population humaine a doublé, son "espérance de vie" a augmenté, toutes les espèces vivantes déclinent autour mais les retraites restent un sujet mobilisateur, y compris chez des jeunes qui se veulent aussi écolos, à la faveur de la formule magique de la "convergence des luttes" -- et au fond ça ne m'étonne même plus.

Citation :

Je me souviens de la fin des années 1970 où l'une des choses qui m'avaient surpris, c'était de voir des jeunes se préoccuper de leur retraite (et de la carrière qui y mènerait ou non, en ce qui n'était encore que les prémices d'un chômage massif) -- chose tout à fait inconcevable à la "génération" précédente, je veux dire celle des années 1960-75 que j'avais connue au lycée, dont la pire crainte était de "perdre sa vie à la gagner". Depuis la population humaine a doublé, son "espérance de vie" a augmenté, toutes les espèces vivantes déclinent autour mais les retraites restent un sujet mobilisateur, y compris chez des jeunes qui se veulent aussi écolos, à la faveur de la formule magique de la "convergence des luttes" -- et au fond ça ne m'étonne même plus.

Faut-il perdre sa vie pour la gagner ?

Une fois que la crainte de manquer est dépassée, l'homme ne travaille plus pour survivre et il y a fort à parier qu'il pourrait s'accommoder facilement d'une réduction du temps consacré au travail. Notamment grâce aux machines nouvelles de toutes sortes qui permettent d'alléger voire de supprimer des tâches effectuées autrefois par lui. Et même, il y a sans doute suffisamment de monde sur terre pour faire face à l'obligation de nourrir, protéger, soigner chaque être humain. Et si le travail ne repose plus sur la nécessité de survivre, il faut bien qu'une autre « nécessité » le pousse à travailler. On mettra « nécessité » entre guillemets car elle n'est pas absolument nécessaire.

Cette nécessité est de consommer. De consommer non pas ce qui est vital mais ce qui est superflu. La motivation principale au travail n'est plus de vivre ou survivre mais de consommer ou de surconsommer et que c'est par le travail, et le salaire qui en est la récompense, donc par l'argent, que les individus peuvent acquérir les biens de consommation.

Mais même si on invente régulièrement de nouveaux produits qui ne servent à rien, on finit toujours par se demander s'il est bien utile de consacrer sa vie à un travail qui permet d'acquérir des biens futiles et éphémères et à un moment où un autre la question de savoir s'il faut perdre sa vie à la gagner se pose ? L'engendrement permanent de faux besoins en assurant à une part croissante de la population des conditions de vie supportables, voire "agréables", ne sont pas les vecteurs d'une réelle réalisation de soi.

Mais interroger cette logique consumériste est dérangeante et inquiétante car si on se mettait à travailler moins pour vivre plus, il est probable que le système économique sur lequel est bâtie la société se mettrait à vibrer. Aussi, après la nécessité de vivre et de survivre, celle de consommer et de surconsommer, s'invente une troisième « nécessité » qui motive les individus à travailler spontanément. Celle de venir s'épanouir au travail, de s'y développer personnellement, de s'y réaliser. Pour finir par établir, comme le fait le philosophe, que le travail est en fait synonyme d’humanisation et de libération. Par conséquent, plus on travaille, plus on existe.

Un certain Paul Lafargue écrivait au XIXème siècle un droit à la paresse, état dans lequel l'homme pourrait se retrouver. Ainsi va le monde !

https://www.penserletravailautrement.fr/mf/2016/05/perdre-sa-vie-pour-la-gagner.html

La première arnaque à mon sens est de confondre sous le nom de "travail" des choses (même pas toujours des activités) aussi différentes -- ce qui ne fait d'ailleurs que refléter la conversion de toutes ces choses en argent: est "travail" en somme tout ce pour quoi on est payé, que ce soit agréable ou pénible, utile, inutile ou nuisible à d'autres points de vue. Et en plus c'est méritoire, ce que traduit exemplairement le principe des retraites qu'à peu près personne ne conteste: plus tu auras "travaillé" (comprendre: plus tu auras été payé) plus tu seras récompensé...

Chez Marx on n'appelait pas "travail" la fructification du capital par la finance et la technique, on ne mettait du moins pas ce "travail"-là sur le même pied que celui de l'ouvrier ou du paysan soumis à un patron ou à un propriétaire; à l'heure où la plupart des "travailleurs" (cadres moyens, secteur tertiaire, services, autoentreprise, uberisation, virtualisation générale) ne relèvent ni d'une catégorie ni de l'autre, le mot est plus vide de sens que jamais, c'est-à-dire qu'il se résume à la définition formelle et conventionnelle que je viens de donner, à savoir: est travail ce pour quoi on est payé, quand même ce serait à ne rien faire.

P.S.: Le comble c'est que dans un tel contexte on arrive encore à dénoncer des "emplois fictifs" -- pourvu que la cible présente un enjeu politique et médiatique... ce qui me rappelle que ce fil bien nommé avait commencé autour de telles affaires, en 2017, et me permet de m'apercevoir qu'il a été (automatiquement ?) scindé à la p. 40 (pour le début, voir ici).

Examen de la réforme des retraites : les commentaires du député Charles de Courson

“On ne peut pas demander des efforts aux autres sans donner l'exemple soi-même." Pour Charles de Courson, la réforme des retraites ne doit pas faire d’exception. Brut vous résume ses prises de paroles lors de l’examen de la loi.

“Mes chers collègues, je crois être le seul magistrat à la Cour des comptes de cette noble assemblée à avoir contrôlé pour la première fois le régime de retraite de la Banque de France il y a un tiers de siècle.” Charles de Courson est un député centriste, âgé de 70 ans, et élu à l’Assemblée nationale depuis presque 30 ans. Il est actuellement l’élu encore en fonction, exerçant depuis le plus longtemps. Ce 30 janvier, il faisait partie de la commission étudiant la réforme des retraites. “Je voudrais rappeler que le programme du CNR, en 1944, prévoyait l'unification de ces régimes. Et c'est plus compliqué que ça. C'est grâce au MRP et à la droite qu'on a maintenu les régimes spéciaux. Mais oui. Moi, j'ai relu tous les débats”, rappelle-t-il. 

“Ça me paraîtrait tout à fait bien”

Il répond notamment à une intervention d’une autre élue, souhaitant supprimer uniquement 5 régimes spéciaux sur les 14. “Moi, à titre personnel, j'ai toujours défendu la mise en extinction de tous les régimes spéciaux, mais pas de quatre ou cinq d'entre eux. (...) On pourrait parfaitement demander aux bureaux, puisque c'est les bureaux qui gèrent le régime spécial du Sénat et le régime spécial de l'Assemblée, de voter en demandant que, à compter de la prochaine législature, ce sont les règles du régime général qui s'appliquent à ce régime spécial. Ça, ça me paraîtrait tout à fait bien. Parce qu'on ne peut pas demander, mes chers collègues, des efforts aux autres sans donner l'exemple soi-même.”

https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/video-examen-de-la-reforme-des-retraites-les-commentaires-du-depute-charles-de-courson_5634269.html

A droite comme à gauche, chacun défend ses avantages, réels ou fictifs, petits ou grands, directs ou indirects (notamment par le biais d'un clientélisme de classe, que ce soit de classes pauvres, riches ou moyennes). Mais un discours égalitaire peut cacher les pires injustices: comme on le suggérait dans l'échange précédent, il n'y a pas de commune mesure entre le "travail" d'un député, d'un sénateur ou d'un assistant parlementaire (même pas "fictif") et celui d'un ouvrier de la sidérurgie, du manoeuvre sur un chantier de travaux publics, du livreur de pizza ubérisé, sans parler du chômeur baladé pendant des années d'entretien en bilan et en formation. Il n'y a aucune "égalité" entre qui que ce soit, et traiter également des inégaux ne fait que creuser les inégalités. On l'a compris depuis longtemps pour l'impôt sur le revenu, que la "justice" ne consistait pas à demander la même somme à tout le monde, ni le même pourcentage d'un revenu différent, mais qu'il fallait une "progressivité", autrement dit une inégalité formelle pour compenser -- un peu -- une inégalité réelle (ce qu'on appelle aussi redistribution). Curieusement, cette logique-là s'applique très rarement, même en matière fiscale (cf. la TVA, la même pour tous, qui pèse proportionnellement beaucoup plus sur les pauvres que sur les riches), et en tout cas pas aux retraites qui ne font que prolonger les inégalités de la "vie active" (aggravées par des décennies de chômage de masse)...

Le vrai pouvoir, qui est aussi médiatique que politique et en fin de compte n'appartient à personne, mais n'en est pas moins fascinant, c'est celui d'imposer le sujet et du même coup les limites du débat et de la pensée: quand on a le nez sur les retraites on ne voit plus les aberrations de l'économie générale dont elles font partie intégrante; quand on a le nez sur le "réchauffement climatique" on ne voit plus l'ensemble du problème écologique (démographie, économie, technoscience) dont il n'est qu'un symptôme parmi tant d'autres.

Citation :

Je repensais en la lisant à "l'affaire Palmade", à laquelle je n'ai pas échappé bien que je ne regarde pas la télé -- même le site du "Monde" s'est cru en devoir de titrer là-dessus pendant plusieurs jours. Je ne saurai jamais si mon voisin de palier a causé un accident grave sous l'emprise de la cocaïne ou a regardé des vidéos pédopornographiques, et je ne m'en porte pas plus mal, mais pour ce type-là je n'ai pas le droit de l'ignorer, simplement parce qu'il est (médiocrement) "connu", alors même qu'il ne m'a jamais intéressé.

Zoom : pourquoi l’affaire Pierre Palmade fascine-t-elle autant ? (Attendre le passage des publicités).

L’affaire Pierre Palmade n’en finit pas de saturer l’espace médiatique. A longueur de journée, les chaînes d’info sont en boucle sur le sujet, épuisant tous les angles possibles pour en parler. Si les médias en parlent autant, c’est parce que ça marche : les chaînes d’info feraient de 20 à 30% d’audiences supplémentaires dès qu’elles évoquent l’accident de l’humoriste. Pourquoi l’affaire fascine-t-elle autant ? Clément Viktorovitch nous aide à répondre à la question.

https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/zoom-pourquoi-laffaire-pierre-palmade-fascine-t-elle-autant-93036134.html

N.B.: la première citation vient de là (3.3.2023).

On peut préciser qu'en l'occurrence c'est le "héros" populaire qui devient l'objet d'une vindicte populaire, le "peuple" qui s'est reconnu en lui, l'a aimé, élevé et enrichi reprenant en quelque sorte son bien en se repaissant de sa déchéance... c'est encore autre chose que la haine générale des riches et en particulier d'autres types de riches, élites intellectuelles, aristocraties, oligarchies économiques ou technologiques qui n'ont jamais été "populaires" et n'en ont jamais eu besoin pour être ce qu'elles sont.

Narkissos a écrit:

N.B.: la première citation vient de là (3.3.2023).

On peut préciser qu'en l'occurrence c'est le "héros" populaire qui devient l'objet d'une vindicte populaire, le "peuple" qui s'est reconnu en lui, l'a aimé, élevé et enrichi reprenant en quelque sorte son bien en se repaissant de sa déchéance... c'est encore autre chose que la haine générale des riches et en particulier d'autres types de riches, élites intellectuelles, aristocraties, oligarchies économiques ou technologiques qui n'ont jamais été "populaires" et n'en ont jamais eu besoin pour être ce qu'elles sont.

D'une manière un peu extrémiste, j'estime que les journalistes agissent comme des "charognards" qui se repaissent du corps agonisant, ils m'inspire peu de respect. 

Toujours dans l'information, notre ex-ministre de la santé et nouveau porte parole du gouvernement continue de manipuler la population par la peur :

7 mars : l'argument déroutant de Véran contre une « France à l’arrêt »

https://www.youtube.com/watch?v=jWZJrNU5c-4

Les journalistes "populaires" qui calent le choix et le style de leur "information" sur les plus bas appétits de leur public seront les premiers à en faire les frais, dès lors que leur propre vie privée y offrira le moindre prétexte... Ce ne sera même pas une vraie "justice", car ceux qui en décident vraiment sont rarement ceux qui apparaissent sur les plateaux de télévision, mais ce ne sera pas tout à fait injuste non plus, dans la mesure où les seconds aussi y auront participé... Comme disait Godard, ce qu'on appelle prostitution et qu'on traite comme une activité marginale et honteuse est la règle même de toute économie, politique, sociale, médiatique entre autres: tout ce qui s'achète finira par se vendre, ce n'est qu'une question de temps et de prix.

Les arguments de Véran sont en effet hallucinants (je me suis même demandé si ce n'était pas un montage satirique, mais ça n'en a pas l'air)... D'autant que son nom et sa personne restent attachés dans l'esprit de la plupart des gens au Covid qui a réussi à mettre non seulement la France, mais le monde "à l'arrêt" comme aucun mouvement politique n'avait su le faire.

Réforme des retraites : le groupe LFI saisit la justice à propos de "promesses" qui auraient été faites par l'exécutif à des députés LR

Dans un courrier adressé à François Molins, procureur général à la Cour de cassation, la cheffe de file des députés "insoumis", Mathilde Panot, évoque des faits susceptibles de constituer un "délit de corruption active".

Dans un courrier adressé à François Molins, procureur général à la Cour de cassation, elle cite un article du Parisien daté du 14 mars, dans lequel il est écrit que le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, aurait assuré à une députée LR que le gouvernement saurait être "attentif" à sa circonscription en cas de vote favorable au texte.

Il s'agit, selon Mathilde Panot, d'un délit de corruption active commis par une personne dépositaire de l'autorité publique. La députée réclame en conséquence la saisine de la Cour de justice de la République.

https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-les-deputes-lfi-denoncent-les-promesses-qui-auraient-ete-faites-par-l-executif-a-des-deputes-lr-en-echange-de-leur-vote_5714714.html